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Acuct : Le chien aboie, le troupeau avance

Chien de troupeau Rencontre avec l’Acuct avant son assemblée générale prévue le dimanche 25 mai 
à Paulhac. Le chien de troupeau conserve sa place.

Des vaches et des personnes avec à leurs pieds des chiens.
L’association accompagne les éleveurs dans les choix, la formation et l’échange d’expériences.
© B.Parret

L’Association cantalienne des utilisateurs des chiens de troupeau sera en assemblée générale le 25 mai à la salle polyvalente de Paulhac. La partie statutaire aura lieu en matinée avant de profiter, le même jour, de la fête des fleurs pour présenter au public une démonstration du travail effectué par les chiens pour conduire les troupeaux. L’Acuct compte une cinquantaine d’adhérents, un chiffre stable depuis plusieurs années et dont se félicite le président, Dominique Goyon. Les formations proposées tout au long de l’année et les nombreuses démonstrations - à l’occasion de fêtes locales ou d’événements agricoles - ne sont pas étrangères à ce maintien des effectifs. Il en sera question lors de l’assemblée générale. Si certains éleveurs adhèrent  rapidement à l’utilisation d’un chien pour faciliter les déplacements des troupeaux, d’autres abandonnent. 
 


Prendre le temps


La première cause de ce renoncement est l’impatience des éleveurs à obtenir des résultats. Ils sont souvent liés à l’incompatibilité entre l’homme et l’animal. “Il faut  une belle complicité entre les deux  et pour cela, il faut bien choisir son chien et se former avec lui”, expose Pierre Nard, formateur pour le Cantal. Et pour cela aussi la formation est incontournable. L’Acuct en propose régulièrement et c’était encore le cas la semaine dernière avec des rendez-vous chaque jour chez des adhérents. 
Les différentes journées s’adressaient aux novices pour de l’initiation ou à leurs collègues plus expérimentés pour du perfectionnement. Les rendez-vous avaient lieu chez Dominique Goyon à Ferrières-Saint-Mary, Thierry Dechambre à Tanavelle, Laurent Talamendier à Lastic, Christian Malbert à Junhac, Christine Couve à Saint-Etienne-de-Carlat et Jacques Besson à Auzers. “Nous répartissons les formations sur les trois arrondissements et nous constatons une augmentation du nombre de stagiaires puisque nous en sommes à 90 cette année contre 70 les années précédentes”, précise Dominique Goyon. Les formations constituent des lieux d’apprentissage et d’échanges privilégiés. Comme avant lui ses parents, Laurent Talamendier possède des chiens depuis de nombreuses années. “J’ai eu une chienne que j’ai éduquée moi-même comme cela se faisait autrefois, indique l’éleveur de Lastic. L’Acuct m’a permis de mieux choisir son remplaçant avec davantage de pédigrée et de pouvoir me former avec lui. Sans ce travail, on n’utilise l’animal qu’à 10 % de ses capacités. Par contre, je reconnais que j’ai trop attendu pour reprendre un nouveau chien sans profiter de l’expérience de l’ancien et en n’imaginant pas qu’il faut plusieurs années pour bien former un chien et le rendre performant.” Les formations permettent “d’obtenir de la précision dans le travail avec le bétail”, complète Michel Souton, éleveur à Lorcières. Pour cela il faut sans cesse “s’entraîner”.
 


Un duo complice


Souvent seuls pour accomplir certaines tâches, de plus en plus d’éleveurs “recrutent” des chiens pour déplacer les animaux sur les parcelles, les faire monter dans les bétaillères, trier les lots ou faire avancer les vaches au moment de la traite. Il faut de la patience et ne pas se décourager mais, au final, on gagne du temps avec un chien bien formé. D’autres verront aussi un gain de sécurité quand il n’est plus besoin de courir après ses vaches au risque de se blesser. L’Acuct participe à la confirmation des chiens et conseille sur les choix  et la performance génétique.  “Les adhérents ne sont pas avares de partager leurs expériences toujours profitables pour les nouveaux comme pour les plus anciens”, partage Dominique Goyon.

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