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21 300 jeunes cantaliens ont fait leur rentrée mardi

La directrice académique des services départementaux de l’Éducation nationale a livré les principaux chiffres de la rentrée scolaire dans le Cantal.

Marilyne Rémer, inspectrice d’académie, ici en visite dans l’école flambant neuve de Saint-Étienne-de-Maurs.
Marilyne Rémer, inspectrice d’académie, ici en visite dans l’école flambant neuve de Saint-Étienne-de-Maurs.
© R.Saint-André

Le temps passé avec l’inspectrice d’académie, lors de la conférence de presse de rentrée, est un bon indicateur. Plus court cette fois que les années précédentes, il tend à démontrer une rentrée scolaire sans trop de points noirs, pas de tracasseries de premier ordre ou de sujet particulièrement épineux. Naturellement, cela n’empêche pas Marilyne Rémer d’avouer quelques “points de vigilance”, lorsqu’ils se présentent.


“Points de vigilance”


Depuis la signature triennale de la convention pour un aménagement du territoire scolaire, le Cantal ne “rend pas de postes” à l’extérieur ; tous les mouvements de l’enseignement primaire sont internes au département. “Hormis quelques ajustements d’ordre purement technique, comme le remplacement d’un congé de longue maladie ou des postes hors la classe”, précise l’inspectrice d’académie. Avec un peu plus d’embarras, elle constate la difficulté à pourvoir dès le jour de la rentrée les heures d’enseignement en collège. Ainsi, sur Aurillac ou Saint-Cernin par exemple, il manquait des postes partagés entre plusieurs établissements, pour l’enseignement des lettres, de l’anglais ou de la musique. “La situation  s’améliore de jour en jour”, tenait à rassurer l’inspectrice. En revanche, une rentrée “sans tension” était constatée dans les lycées.


Les effectifs : - 200 élèves


Dans le public, et depuis la fermeture de Saint-Saturnin, le Cantal compte 152 écoles, dont 7 classes isolées et 25 regroupements pédagogiques (18 sont  dispersés  sur  au moins deux sites, 7 sont concentrés sur un site unique). On peut scolariser les élèves dans 22 collèges, 4 lycées d’enseignement général et 3 d’enseignement professionnel. Le réseau privé compte 14 écoles, 6 collèges et 3 lycées(1). Au total, 10 098 enfants ont effectué leur rentrée en classe primaire dans des écoles publiques et 1 312 dans des écoles privées ; 5 002 collégiens sont scolarisés dans les établissements publics et 1 011 dans le privé ; 1 959 jeunes entrent dans les lycées publics d’enseignement général et 952 en lycée professionnel ; ils sont 285 en enseignement général privé et 255 en pro. Enfin, 237 jeunes adultes  sont  inscrits  en  formation post-bac dans le public et 179 dans leprivé. Soit un effectif départemental total de 21 300 jeunes. C’est 200 de moins que lors de la précédente rentrée.


Le bon rythme


Néanmoins, les classes de maternelles et les sixièmes voient leurs effectifs croître. Une bonne nouvelle pour les années à venir. Quant au taux d’encadrement, la moyenne, qui reste très favorable au département (18,15 élèves par classe primaire), cache d’assez fortes disparités.
Enfin, Marilyne Rémer n’a pu que seféliciter que désormais l’ensemble des communes aient adoptées sans heurts le rythme de la semaine à 4,5 jours.Une évaluation sera faite auprès des cinq écoles qui expérimentent le regroupement des temps d’activités périscolaires sur une demi-journée.


(1) S’ajoutent des sections d’enseignement spécialisé, comme les unités locales et les classes d’inclusion scolaire (huit Ulis et onze Clis), l’Érea et les trois sections d’enseigne- ment général adapté (Segpa).


Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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