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Montbéliard
2022, année de la réforme de l’indexation

Petite révolution dans le monde de la race montbéliarde avec l'application de la réforme de la méthode d’indexation dès avril 2022. Explications lors de l'assemblée générale du syndicat montbéliard du Puy-de-Dôme.

L'assemblée générale du syndicat des éleveurs montbéliards du Puy-de-Dôme s'est déroulée à Perpezat le 8 février sous la présidence et l'animation de Pierre Viallard et Guillaume Labussière.
L'assemblée générale du syndicat des éleveurs montbéliards du Puy-de-Dôme s'est déroulée à Perpezat le 8 février sous la présidence et l'animation de Pierre Viallard et Guillaume Labussière.
© C.Rolle

Journée de retrouvailles pour les éleveurs montbéliards du Puy-de-Dôme qui, le 8 février dernier, participaient à l’assemblée générale de leur syndicat avant de visiter, l’après-midi, l’exploitation de l’EARL de Champlafont à Perpezat. « Après une année blanche, c’est un plaisir de pouvoir se réunir à nouveau et échanger sur les activités de notre syndicat » s’est exprimé le président Pierre Viallard. Des activités malmenées en 2021 par la crise sanitaire, mais qui devraient se dérouler cette année dans de bonnes conditions. Le président a en effet annoncé la tenue du concours Miss et du Challenge Longévité  le 2 avril prochain au lycée du Breuil/Couze, en présence des races Abondances et Prim’Holstein ; le concours général de Paris avec un animal inscrit au premier tri ; l’organisation du comice de la Vallée de l’Ance à Viverols ; le Sommet de l’élevage avec «  une préinscription pour 112 animaux en configuration interrégionale Massif-central » et enfin le National 2023 (fin mars début avril) en Haute-Savoie, en présence d’autres races, « une manifestation d’envergure sur plusieurs jours qui méritera le détour ! » savoure déjà le président Viallard.

Single step, nouvel ISU et classification

C’est donc une année dynamique qui débute pour le syndicat montbéliard ; une année qui sera également marquée par la réforme de la méthode d’indexation que Cédric Fourcade, technicien de Montbéliarde association, est venu présenter aux éleveurs lors de l’assemblée générale.
A partir d’avril prochain, l’indexation polygénique d’une part (ascendances, pédigrée, performances mesurées) et l’indexation génomique d’autre part (génotypage et performances corrigées) seront réunies en une seule évaluation appelée « single step ». Cette réforme sera accompagnée par le changement de l’ISU (Index Synthèse Unique) « pour répondre au nouvel objectif de sélection de vaches avec un état d’engraissement supérieur ; des vaches avec plus de formes, de poids et de rondeurs » précise Cédric Fourcade. Le nouvel ISU défini par les organismes de sélection et l’IDELE comportera ainsi moins de poids à la production (31% vs 45%), plus de poids à LGF* (11% vs 5%) et STMA** (20% vs 14,5%), moins de poids à la repro (11% vs 18%) plus de poids aux caractères bouchers (1% vs 0,6%), l’intégration du tempérament (2%) et une nouvelle synthèse morphologique avec plus d’aplombs (25% vs 15%), plus d’aptitudes bouchères (10% vs 5%) et moins de format (30% vs 40%). « La diffusion de ce nouvel ISU dès avril 2022, en même temps que la mise en place de l’indexation single step, entraînera quelques changements dans les indexations des taureaux qui seront modifiées soit à la hausse soit à la baisse mais sans grande révolution » rassure le technicien de Montbéliarde association.
Seule race à ne pas avoir de notation globale, la montbéliarde bénéficie désormais d’une note de classification sur 100 visant à cibler ses performances économiques et à donner une vision synthétique de son intérêt futur. « Choisir la meilleure vache en note globale c’est choisir celle qui permettra de maximiser le produit économique, insiste le technicien. La classification est un service d’intérêts pour tous les éleveurs ».

*index traduisant l’aptitude des filles d’un taureau à avoir une longue carrière laitière
**index santé mamelle
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