Aller au contenu principal

Safer 2022 : quelle évolution du prix des terres de vignes par dénomination ?

La fédération nationale des Safer, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, a tenu sa conférence annuelle sur le prix des terres fin mai 2023. L’occasion de faire le point sur l’évolution du prix des vignes en 2022.

Vignoble du Bergeracois. paysage viticole dans la région de Bergerac. vignes. vigne.
En 2022, l’hectare de bergerac rouge a enregistré une progression de 13 % à 9 000 euros, ce qui le place à présent au même niveau que l’hectare de bergerac blanc.
© P. Cronenberger

Le nombre de transactions de parcelles de vigne effectuées en 2022 a atteint 9 490, soit une progression de + 1,1 % par rapport à 2021, pour atteindre le plus haut niveau depuis 2008. Ces bons résultats ont été portés « par les parcelles non bâties, en progression, en particulier en Val de Loire-Centre (+10,8 %), en Champagne (+8,7 %) et en Bourgogne-Beaujolais-Savoie-Jura (+3,9 %) », indique la Safer.

Évolution du prix des vignes dans le Jura, entre 2015 et 2022, en milliers d’euros par hectare

Appellation

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Évolution 2022/2021

Arbois

36

36

36

38

45

45

50

50

0 %

Château-Chalon

55

55

55

55

50

50

55

55

0 %

Côtes du Jura

24

26

27

28

27

27

30

30

0 %

L’Etoile

21

22

23

25

25

25

30

30

0 %

Source Groupe Safer

Le nombre d’hectares ayant changé de main a lui aussi été en hausse, de + 5,4 %, avec 18 400 hectares cédés en 2022. « Après un rebond en 2021, consécutif à la crise de 2020, le marché progresse encore et atteint un niveau de surfaces inédit », commente la Safer. Le Languedoc-Roussillon et le Val de Loire-Centre ont particulièrement soutenu cette croissance.

En moyenne, le prix des terres de vignes en AOP a atteint 151 200 euros l’hectare (€/ha) en 2022. Cela représente une progression de + 2,3 % par rapport à 2021. Hors Champagne, le chiffre se monte à 81 600 €/ha, pour une croissance annuelle de + 2,1 %. Des « performances » à nuancer au regard de l’inflation estimée à + 5,2 % en 2022 par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).

Cette évolution cache comme tous les ans de fortes disparités. « Certaines appellations prestigieuses s’envolent encore », note la Safer, à l’instar de celles de la Côte-d’Or, du Cher ou encore du Vaucluse.

Bordeaux-Aquitaine, victime de la crise

Reflet de la crise et des problèmes commerciaux rencontrés par les vins bordelais depuis plusieurs millésimes, le prix des terres girondines a chuté de 3 % sur un an. Le prix moyen à l’hectare pour le bassin Bordeaux-Aquitaine est ainsi passé de 117 500 euros en 2021 à 114 000 euros en 2022. « Les vignes en bordeaux rouge ont désormais perdu plus d’un tiers de leur valeur en quatre ans, observe la Safer, pour 2022. Les appellations prestigieuses (pauillac, pomerol, saint-julien), stables, ne contrebalancent pas cette baisse. »

 

Le bordeaux blanc a eu exactement la même évolution que le rouge, à savoir -13 % sur un an. Un hectare vaut à présent 10 500 euros, tant en blanc qu’en rouge. Les côtes ont aussi toutes reculé : -13 % pour blaye, -15 % pour cadillac, -20 % pour castillon et francs et -11 % pour bourg.

Sud-Ouest occitan : Cahors en plein essor

Les évolutions en valeur ont été disparates dans le Sud-Ouest occitan. Les prix des terres de vignes sont restés stables dans des appellations telles que madiran, armagnac, gaillac, mais ont progressé de 6 % en AOP fronton (9 000 €/ha), de 11 % en AOP marcillac (21 000 €/ha) et de 36 % en AOP cahors (15 000 €/ha).

Alsace : la stabilité après la baisse des prix des terres

En Alsace, le marché des vignes a retrouvé du dynamisme tant dans le Haut-Rhin que dans le Bas-Rhin, avec une hausse des surfaces échangées. « Dans ce contexte, les prix se stabilisent, ajoute la Safer. La forte baisse enregistrée au cours des deux dernières années semble enrayée. » Les prix moyens sont même repartis à la hausse dans le Bas-Rhin. Dans les deux départements, les grands crus sont très prisés, à l’inverse des vignes sur « sols séchants ».

Évolution du prix des vignes en Alsace, en milliers d’euros par hectare

 

Département/Année

20015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Évolution 2022/2021

Moyenne départementale AOP Bas-Rhin

103

99,1

106

111,1

114,7

107,7

85,3

90,5

+6%

Moyenne départementale AOP Haut-Rhin

145,2

142,9

153,6

154,3

155,1

126,4

131,2

130

-1%

 

Source : Groupe Safer

Champagne : ça pétille

Reflet de son succès commercial, tous les signaux sont au vert dans le vignoble champenois : hausse du nombre de transactions, des surfaces échangées et des prix des terres de vigne. Dans l’Aisne, les prix ont progressé de 3 %, atteignant une moyenne départementale de 840 100 €/ha. Dans l’Aube, « le marché reste très stable tant en surface qu’en valeur », rapporte la Safer. Dans la Marne, les surfaces vendues ont atteint un record avec des prix des terres qui ont augmenté de 3 % en moyenne sur le département (1,16 M€/ha).

Bourgogne : un marché au beau fixe

Le marché du foncier viticole bourguignon est toujours dynamique, avec une hausse des surfaces échangées et des valeurs. L’ensemble des appellations de Côte-d’Or a progressé, atteignant pour certaines des prix astronomiques. Le bourgogne premier cru blanc a ainsi franchi la barre des 2 millions d’euros. Le nombre de transactions est néanmoins demeuré très limité.

En Saône-et-Loire, la demande est également restée très forte « avec un marché extrêmement fermé, qui ne permet donc pas de constater d’évolutions importantes de prix », analyse la Safer.

Évolution du prix des vignes dans l’Ain et la Saône-et-Loire, entre 2015 et 2022, en milliers d’euros par hectare

 

Appellation

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Évolution 2022/2021

Bugey

15

13

13

13

13

13

13

13

0 %

Beaujolais et beaujolais villages rouge

11,7

11,7

11,7

12

12

12

12

12

0 %

Bourgogne aligoté

30

30

30

30

30

30

30

30

0 %

Bourgogne appellation régionale rouge

27,2

27,2

28,9

32

32

32

32

32

0 %

Bourgogne appellations communales Côte chalonnaise blanc

93,5

93,5

93,6

100

110

110

110

110

0 %

Bourgogne appellations communales Côte chalonnaise rouge

95

96,1

96,1

100

110

110

112

112

0 %

Bourgogne Côte chalonnaise

30

30

30

30

35

35

35

35

0 %

Mâcon blanc

60

65

65

70

70

70

70

70

0 %

Mâcon rouge

25

28

28

28

28

28

28

28

0 %

Moulin à vent et saint-amour

90

94,9

95

100

100

90

100

100

0 %

Pouilly-fuissé

220

240

240

240

240

240

240

260

+ 8 %

Pouilly-loché et pouilly-vinzelles

110

110

110

110

110

110

110

110

0 %

Saint-véran

120

135

135

135

135

135

135

140

+ 4 %

Viré-clessé

110

115

115

115

115

115

120

130

+ 8 %

Dans l’Yonne, le volume de transaction a été très faible et seuls 25 hectares ont changé de mains. Les prix des terres de vignes sont stables en petit chablis et chablis, mais en hausse en chablis premier cru de 5 % (420 000 €/ha).

Évolution du prix des vignes dans l’Yonne, entre 2015 et 2022, en milliers d’euros par hectare

 

Appellation

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Évolution 2022/2021

Bourgogne appellation régionale

47

48

50

52

55

55

56

56

0 %

Chablis

158,3

155

164

167

175

181

201

200

0 %

Chablis premier cru

321,8

346

350

331

400

400

400

420

+ 5 %

Petit chablis

80,5

83

85

85

90

91

105

105

0 %

Beaujolais : un désintérêt pour les parcelles non mécanisables

Si les prix des terres sont « attractifs » dans le Beaujolais, la demande se porte essentiellement sur les « lieux-dits cotés » ou « les meilleurs terrains, mécanisables », pointe la Safer. Elle constate un désintérêt croissant pour les parcelles non mécanisables. Les prix des vignes en appellation beaujolais sont stables, à 12 000 €/ha. Les crus ayant enregistré la plus forte progression en 2022 sont morgon (+7 %), avec un prix à l’hectare de 75 000 euros, et brouilly (+5 %), à 68 000 €/ha.

Évolution du prix des vignes dans le Rhône, entre 2015 et 2022, en milliers d’euros par hectare

 

Appellation

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Évolution 2022/2021

Beaujolais rouge

11

11

11

12

12

12

12

12

0 %

Beaujolais villages rouge

11

11

12,5

9

9

9

10

12

+ 20 %

Cru du Beaujolais

60,1

60

61

60,3

61

61

61,8

63,5

+ 3 %

Dont Brouilly

65

65

65

63

65

65

65

68

+ 5 %

Dont Chénas

35

35

35

35

35

35

35

35

0 %

Dont Chiroubles

40

38

32

40

38

38

30

30

0 %

Dont Côte de brouilly

50

55

55

60

65

65

70

70

0 %

Dont Fleurie

85

85

89

87

87

87

90

90

0 %

Dont Juliénas

45

45

48

42

40

40

35

35

0 %

Dont Morgon

65

66

67

65

65

65

70

75

+ 7 %

Dont Moulin à vent

95

96

98

95

100

100

100

100

0 %

Dont Régnié

20

16

20

20

20

20

20

20

0 %

Coteaux du lyonnais

14

14

14

14

14

14

14

14

0 %

Vallée du Rhône : des difficultés en côtes-du-rhône

Comme dans le Bordelais, « les difficultés des côtes-du-rhône génériques entraînent des baisses dans la Drôme et le Gard sur 2022 », témoigne la Safer. Cela n’a pas empêché certaines appellations rares et prestigieuses du Vaucluse ou du Rhône de progresser, à l’image du châteauneuf-du-pape et de la côte-rotie qui ont pris +4 % en un an, portant respectivement le prix de l’hectare à 500 000 euros et 1,25 million d’euros. Dans le Vaucluse toujours, le luberon a été dynamique, « sa partie sud concentrant la majorité des transactions », précise la Safer. L’hectare s’y est échangé autour de 23 000 euros, soit une hausse de +5 % par rapport à 2021. Les crus de ce département sont toujours très recherchés.

Languedoc-Roussillon : globalement en hausse

Le bassin occitan a connu une contraction du nombre de transactions en 2022, mais a progressé tant en surface qu’en valeur. Au niveau des départements, si les prix des vignes sont en moyenne restés stables en valeur dans le Gard et dans les Pyrénées-Orientales, ils ont évolué positivement dans l’Hérault et dans l’Aude, tant en AOP que hors AOP. Dans l’Hérault, les ventes des terres de vigne ont notamment été dopées par l’AOP pic-saint-loup, qui a culminé à 72 000 €/ha, contre 37 000 €/ha en 2015 ! Les vignes IGP ont atteint 17 000 €/ha, et les sans IG 15 000 €/ha. Dans l’Aude, fitou a stagné à 10 500 €/ha et dans le Gard, l’hectare d’IGP s’est échangé à 16 000 euros, tiré par le sable de camargue (30 000 €/ha). Dans les Pyrénées-Orientales, le muscat de rivesaltes a poursuivi sa tendance baissière, avec 8 500 €/ha contre 10 500 €/ha en 2015.

Évolution du prix des vignes dans le Languedoc-Roussillon, entre 2015 et 2022, en milliers d’euros par hectare

 

Appellation

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Évolution 2022/2021

Aude, moyenne départementale AOP

10,5

10,5

10,6

10,7

10,8

10,5

10,6

10,9

+ 3 %

Cabardès

11

11

12

12

12

11,5

11,5

12

+ 4 %

Corbières et corbières-boutenac

9

9

9

9

9

8,5

9

9

0 %

Fitou

11

11

11

11

11

11

10,5

10,5

0 %

Languedoc

12

12

ND

ND

12

12

13

ND

ND

Languedoc – La clape, quatourze

14

14

14

14

14

13

13

14

+ 8 %

Limoux, blanquette de limoux et crémant de limoux

13

13

13

13

13

14

14

15

+ 7 %

Malepère

12

12,5

13

13

13

12,5

12,5

12,5

0 %

Minervois et minervois-la livinière

11

11

11

11,5

12

11,5

11,5

12

+ 4 %

Muscat de rivesaltes

ND

ND

ND

ND

ND

9

ND

ND

ND

Rivesaltes et grand roussillon

ND

ND

ND

ND

ND

7,5

ND

ND

ND

Aude moyenne départementale hors AOP

12,3

12,8

12,8

13,3

13,3

13,3

13,3

13,9

+ 4 %

Languedoc (Gard)

13

13

14

15

16

16

16,5

16,5

0 %

Gard, moyenne départementale hors AOP

13,7

13,8

13,8

14,3

14,3

14,7

15,7

15,7

0 %

Hérault, moyenne départementale AOP

15,5

15,7

16,2

16,6

17,4

17,5

18,2

18,4

+ 1 %

Clairette du languedoc

14

14,5

14,5

14

14,5

14,5

15

15

0 %

Coteaux du languedoc et clairette du languedoc

ND

ND

ND

ND

ND

ND

ND

ND

ND

Faugères

16

16

16

16

16

16

16

16

0 %

Languedoc

14

14,5

15

15

16

16

16,5

16,5

0 %

Languedoc-grès de montpellier

15

15

16,5

16,5

17,5

18

18

18,5

+ 3 %

Languedoc-la méjanelle

ND

ND

ND

ND

35

35

ND

ND

ND

Languedoc-pézenas

14,5

14,5

15

15

16

16,5

17

17

0 %

Pic saint-loup

37

38

40

50

55

60

68

72

+ 6 %

Languedoc-picpoul de pinet

23,5

24

24,5

25

26

26

30

31

+ 3 %

Languedoc-terrasses du larzac

16,5

17

20

22,5

23,5

24,5

27

27,5

+ 2 %

Minervois

11

11

11

11

11

11

11,5

11,5

0 %

Muscat de frontignan

26

26

25

26

26

26

26

26

0 %

Muscat de lunel

16,5

16

16

16

16

16

16

16

0 %

Muscat de mireval

17

17

17

17

17

17

17

17

0 %

Muscat de saint-jean-de-minervois

25,5

25

23

23

23

20

20

20

0 %

Saint-chinian

12

12

12

12

13

12

12

12

0 %

Hérault moyenne départementale hors AOP

13,8

14,2

14,8

14,8

15,3

15,3

15,9

16,8

+ 6 %

Pyrénées-Orientales, moyenne départementale AOP

10,2

10,3

10,2

10,6

10,4

10

10,1

10

0 %

Banyuls et collioure

22,5

22,5

22,5

25

22

20

21

22

+ 5 %

Côtes du roussillon

9,4

9,5

10

10,5

10

10

10

10

0 %

Côtes du roussillon villages

9,4

9,5

10

10,5

11

10,5

10,5

10,5

0 %

Maury

10

10

10

10

11

11

11

11

0 %

Muscat de rivesaltes

10,5

10,5

9,5

9,5

10

9

9

8,5

  • 6%

Rivesaltes et grand roussillon

8

8

7,5

7,5

7,5

7,5

7,5

7,5

0 %

Pyrénées-Orientales moyenne départementale hors AOP

9,7

9,7

9,7

9,7

9,9

10

10

10

0 %

Provence : attention à l’arrivée des acteurs du luxe

À l’image du marché des rosés qui se porte toujours bien, le foncier provençal est resté très actif. La moyenne départementale AOP dans le Var s'est stabilisée à 60 400 €/ha, mais « l’arrivée des nouveaux acteurs, notamment du luxe, et la notoriété mondiale des vins rosés de Provence entraînent une forte hausse du prix de cession des domaines », prévient la Safer pour 2022. Dans les Bouches-du-Rhône, la Safer relève que « la quasi-absence de marché foncier viticole ne permet pas d’observer de variations de valeur » pour la plupart des AOC.

Val de Loire-Centre a le vent en poupe

Dans le centre, et plus particulièrement dans le sancerrois, la superficie moyenne des transactions a été de 60 ares, et la surface globale vendue de 7 hectares. Ce manque de biens a tendu le marché qui a pris 24 % en un an, l’hectare de sancerre s’étant échangé à 260 000 euros. Et cela ne devrait pas s’arrêter de sitôt. « Le marché foncier dans le Sancerrois ne peut que continuer de progresser » extrapole la Safer. À noter que l’appellation quincy « offre un potentiel de développement intéressant ».

En Touraine, le marché est resté stable en 2022 par rapport à 2021 en valeur, malgré « une nette augmentation du nombre de transactions, traduisant un renforcement des besoins de restructurations des vignerons en place » atteste la Safer. Montlouis-sur-Loire est l’appellation ayant le plus progressé en valeur avec +8 % (13 000 €/ha). La Safer signale par ailleurs « un fort attrait » pour l’AOC touraine-chenonceaux.

L’anjou saumur se porte bien. La moyenne départementale (AOP) du Maine-et-Loire a pris +7 % par rapport à 2021. L’appellation saumur-champigny a notamment connu une augmentation de +11 % de la valeur, une évolution qui « nécessite parfois la création de binômes entre jeunes à l’installation et investisseurs », remarque la Safer. Un hectare s’y échange à 70 000 euros, contre 57 000 euros en 2015. Le pays nantais n’est pas en reste ; il « suscite l’intérêt et séduit de nouveau » se réjouit la Safer. Les vignes en muscadet sèvre-et-maine ont ainsi pris +5 %, ce qui a monté le prix de l’hectare (10 500 euros).

Évolution du prix des vignes dans le Val de Loire-Centre, entre 2015 et 2022 (en milliers d'euros par hectare)

 

Département et dénomination/Année

20015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Évolution 2022/2021

Allier, Saint-Pourçain

15,5

15,5

10

13

15

13

13

13

0%

Cher, moyenne départementale AOP

120,8

127,1

136,4

140,5

144,2

183

175,5

214,2

+22%

Châteaumeillant

17

11

11

15

15

15

17

20

+18%

Menetou-Salon

87

85

75

75

75

80

80

90

+13%

Quincy, Reuilly

69

68

60

62

62

65

65

60

-8%

Sancerre

136

145

160

165

170

220

210

260

+24%

Indre, moyenne départementale AOP

37,4

37,4

37,4

37,4

37,4

37,4

37,4

37,4

0%

Reuilly

69

70

70

70

70

70

70

70

0%

Valençay

8

7

7

7

7

7

7

7

0%

Indre-et-Loire, moyenne départementale AOP

20,3

21,1

21,6

21,4

23

24,1

23,5

23,6

0%

Bourgueil

20

20

20

20

20

14

13,5

14

+4%

Chinon

22

22

22

23

23

27

26

26

0%

Montlouis-sur-Loire

10

8

9

9

12

12

12

13

+8%

Saint-Nicolas-de-Bourgueil

40

42

46

42

50

52

50

50

0%

Touraine

8

ND

8

8

8

8

8

7,5

-6%

Vouvray

18,5

21

21

21

23

26

26

26

0%

Indre-et-Loire, vins sans IG

3,7

ND

4,3

4,3

4,3

4,3

4,3

ND

ND

Loir-et-Cher, moyenne départementale AOP

8

10

11

11

11

11

11,9

11,9

0%

Cheverny

9

11

12

12

12

12

12

12

0%

Côteaux du Vendômois

4

4

6

6

6

6

7

7

0%

Touraine

8

10

11

11

11

11

12

12

0%

Loir-et-Cher, vins IGP

4

5

5

5

5

5

5

5

0%

Loir-et-Cher, vins sans IG

3,5

ND

3,5

3,5

3,5

3,5

4

ND

ND

Loire, moyenne départementale AOP

11,7

11,7

11,7

11,7

11

11

11

11

0%

Côte roannaise

12

12

12

12

12

12

12

12

0%

Côtes du Forez

11

11

11

9

9

9

9

9

0%

Loire-Atlantique, moyenne départementale AOP

8,9

11,3

11,3

11,1

11,1

9,3

9,3

9,7

+4%

Coteaux d’Ancenis

7

7

ND

ND

ND

ND

6

6,5

+8%

Gros Plant du Pays nantais

7

8

8

8

8

6

6

6

0%

Muscadet

7

10

10

8

8

7

7

7

0%

Muscadet Côtes de Grandlieu

8

8

8

9

10

10

11

11

0%

Muscadet Sèvre-et-Maine

9,5

12

12

12

12

10

10

10,5

+5%

Loire-Atlantique, vins IGP

9

9

9

9

9

9

9

9

0%

Maine-et-Loire, moyenne départementale AOP

18,7

19

19,7

20,9

22,7

22,9

24,2

25,8

+7%

Anjou et Anjou Villages

13

13

14

15

17

17

18

19

+6%

Coteaux du Layon

16

16

17

18

20

20

21

22

+5%

Saumur

18

19

19

20

21

22

25

26

+4%

Saumur-Champigny

57

58

58

61

63

63

63

70

+11%

Nièvre, moyenne départementale AOP

135,8

140,2

140,2

140,3

140,3

142,2

142,2

144,9

+2%

Coteaux du Giennois

16

16

16

17

17

18

18

18

0%

Pouilly-Fumé

150

155

155

155

155

157

157

160

+2%

Puy-de-Dôme, Côtes d’Auvergne

13

12

13

13

13

15

15

15

0%

Vienne, moyenne départementale AOP

10,8

10,8

11,3

12,1

12,6

12,6

12,6

12,6

0%

Saumur

13,5

13,5

14

14,5

15

15

15

15

0%

Haut-Poitou

9

9

9,5

10,5

11

11

11

11

0%

Source : Groupe Safer

Charentes : de légers ralentissements

Les prix des vignes en AOP cognac ont poursuivi la tendance haussière de ces dernières années, avec +6 % en 2022 par rapport à 2021 en Charente et une stabilité en Charente-Maritime (+0 %), soit une évolution globale de +3,2 %. Le prix moyen de l’hectare s’y établit respectivement à 60 400 et 60 800 euros. Le rythme est néanmoins moins soutenu qu’en 2021 où la progression était de +5,8 % ou qu’en 2020 (+6,9 %). « Ce ralentissement peut traduire le repli des ventes en volume du cognac, même s’il s’agit du troisième niveau le plus haut de l’histoire de l’eau-de-vie », résume la Safer. Ce ralentissement s’accompagne d’un léger repli des ventes en volume (1 300 hectares).

Périgord et sud-ouest aquitain : des hausses en Lot-et-Garonne

Évolution du prix des vignes dans le Lot-et-Garonne, entre 2015 et 2022 (en milliers d'euros par hectare)

 

Département et appellation/Année

20015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Évolution 2022/2021

Buzet

15

15

15

15

14

14

16

17

+6%

Côtes de Duras

10

10,5

11

11,2

11

9,5

11

12

+9%

Côtes du Marmandais

9

10

10

9,5

9

9

9

9,5

+6%

Lot-et-Garonne, moyenne départementale AOP

11,9

12,3

12,5

12,5

11,9

11,3

12,7

13,6

+7%

Source : Groupe Safer

Les prix des terroirs en Lot-et-Garonne ont augmenté avec par exemple +6 % (9 500 €/ha) pour les côtes du marmandais et autant (17 000 €/ha) pour buzet. De son côté, l’hectare de bergerac rouge a enregistré une progression de 13 % à 9 000 euros, ce qui le place à présent au même niveau que l’hectare de bergerac blanc. Monbazillac et pécharmant sont restés stables à 15 000 et 30 000€/ha.

voir plus loin

Davantage de personnes morales

À l’inverse de 2021, c’est la catégorie des acquisitions par des personnes morales agricoles qui a cru en 2022. Les sociétés d’exploitation et de portage ont ainsi vu leur nombre progresser de 6 %, pour des surfaces en hausse de 27,5 % . Les achats par les personnes physiques agricoles ou non agricoles ont quant à eux été en repli respectifs de -3,6 % pour les premières et -4,6 % pour les secondes.

Les plus lus

Le Biogel d’AquaGreen Protect est pulvérisé sur la vigne sous forme de mousse. En séchant, cette dernière protégerait la vigne du gel.
Lutte contre le gel de la vigne : deux nouveaux produits un peu givrés

Deux firmes viennent de lancer des produits visant à lutter contre le gel de la vigne via la création d’une gangue protectrice…

Le poudrage est souvent réservé à la période sensible.
Soufre poudre ou mouillable : les critères de choix en vigne
Bien que le soufre mouillable ait de nombreux avantages en termes d’emploi, la forme en poudre n’est pas à négliger. Elle permet…
Certains constructeurs combinent une tondeuse à une rogneuse.
Les rogneuses traînées, synonymes de productivité

Les rogneuses traînées sont des machines offrant de bons débits de chantier, adaptées à des surfaces minimales de 30 à 40…

Fabien Marie, viticulteur en Charente-Maritime : « La rogneuse traînée est incomparable en termes de maniabilité dans les tournières. »
« Je gagne en débit de chantier avec ma rogneuse traînée »

Viticulteurs et entrepreneurs en Charente-Maritime, Laurent et Fabien Marie sont équipés de deux rogneuses traînées. Un…

René Becker, consultant et formateur indépendant, spécialiste de la biodynamie.
« En 100 ans, la viticulture en biodynamie n’a jamais été aussi actuelle »

René Becker, consultant et formateur en biodynamie, dresse un bilan et des perspectives pour la biodynamie à l’occasion du…

Le biochar épandu au pied des vignes permet d'améliorer la rétention en eau, selon des observations récentes.
Quels produits utiliser contre la sécheresse en viticulture ?

Qu’ils agissent sur la plante pour les biostimulants, ou sur le sol pour les biochars, il existe des leviers pour aider la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole