Stocks de viandes : 4 motifs de Stokelp à s’investir sur le marché des viandes
La place de marché de stocks de matières premières alimentaires acquiert une nouvelle compétence dans les viandes.
La place de marché de stocks de matières premières alimentaires acquiert une nouvelle compétence dans les viandes.
« Recruter des talents » était un des besoins exprimés par Stokelp en juillet 2023. La plateforme de surstocks alimentaires annonçait alors la levée de fonds de 3 millions d’euros, après 500 000 euros levés en 2022. Elle vient de recruter un profil expérimenté dans les marchés des viandes. Motifs de ce recrutement, par l’un des deux cofondateurs du marché en ligne, Tanguy de Cottignies :
- Les viandes représentent seulement 1,5% des ventes actuelles de Stokelp, mais 11% des évitements d’émissions de CO2 (du fait de la non-destruction de ces viandes) dus à la revente de toutes denrées.
- Au 11 septembre la plateforme présente 360 tonnes de produits carnés en vente, d’une valeur d’environ 500 000 euros, sur un total de 5 000 tonnes de denrées représentant 10 millions d’euros. Parmi les produits carnés figurent des viandes de volaille et du foie gras. Les filets et autres découpes, destinées à l’origine à l’industrie alimentaire, sont redirigées vers la restauration collective. Les poulets entiers sont écoulés au grand-export, sur le continent africain notamment, par l’intermédiaire de traders.
- Les abatteurs, industriels et grossistes de la viande supportent actuellement d’importants surstocks de viandes de boucherie et de volaille. Les viandes sont essentiellement françaises, et aussi d’origines étrangères.
- Les viandes les plus transformées s’écoulent le plus facilement. Mais Stokelp doit remettre en marché des volumes croissants de carcasses et quartiers.
Tanguy de Cottignies donne quelques principes de Stokelp :
- Valoriser au mieux des surstocks de matières premières alimentaires. « Nos prix de ventes se situent entre 30 % et 50% sous la valeur des stocks ; c’est beaucoup plus que des prix de déstockage », souligne-t-il. Aussi, veut-il convaincre les industriels de « détecter au plus vite le risque d’accumulation de stocks afin de les vendre dans de bonnes conditions avec des DDM longues » ;
- Eviter le gaspillage de denrées et permettre aux acteurs de mettre en avant les émissions de CO2 évitées ;
- Offrir des opportunités d’achats aux industries utilisatrices et à la restauration. Par son expansion Stokelp veut « initier un mouvement européen pour repenser les méthodes de sourcing, d’achats et de consommation des industriels ».