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Transport fluvial de céréales : nouveau repli des volumes transportés par voie d’eau en 2023

Après un repli de 6,6 % en 2022, le tonnage de marchandises agroalimentaires acheminé par péniche a reculé de 12,5 % en 2023.

L’activité fluviale a réussi à se développer sur certains segments de marché clés, comme la logistique urbaine.
© VNF

« Face aux tensions sur l’activité économique de certains des marchés les plus importants du secteur », le fret fluvial français en 2023 a chuté de 10 % en tonnes et en tonnes-kilomètre, en raison des nets reculs des filières céréales et BTP, qui représentent les deux tiers des trafics, indique Voies navigables de France (VNF) dans un communiqué en date du 11 mars. Globalement, le transport de marchandises par la voie d’eau a atteint 43,4 Mt, ce qui représente 2 170 000 camions en moins sur la route et une baisse des émissions de CO2 de 390 000 t, précise l’établissement public. En 2022, le mode fluvial avait déjà reculé de 6,6 % en volume par rapport à 2021, avec 49,4 Mt de marchandises transportées.

Lire aussi : "Transport fluvial - VNF enregistre une progression du fret céréalier en 2022"

« La filière agroalimentaire enregistre une baisse de 12,5 % en tonnes. Environ 40 % des tonnes transportées par voie fluviale en matière de produits agricoles sont composées de blé tendre, dont les récoltes ont connu un recul de -7 % par rapport à 2022 (à fin octobre 2023) [et qui a enregistré] une baisse de ses exportations en UE (-21 %) et hors UE (-45 %), selon Agreste », explique VNF.

Lire aussi : "Fret fluvial : reprise de fond en 2021, mais recul du transport de céréales"

Deux bonnes nouvelles sont à signaler cependant : la belle progression de la logistique urbaine (+40 % entre 2022 et 2023, trafic multiplié par 2,2 en cinq ans) et, dans une moindre mesure, du trafic de conteneurs sur l’axe Seine (+2 % sur les neuf premiers mois de l’année 2023).

Côté investissements, VNF prévoit une enveloppe 310 millions d'euros en 2024 pour entretenir les 6 700 km de réseau navigable mais aussi moderniser l'infrastructure, rapporte l’AFP. « Des chantiers sont prévus sur les barrages et les réservoirs afin d'augmenter les capacités de stockage d'eau de l'établissement à 190 millions de mètre-cubes, contre 165 millions aujourd'hui », précise le média.

Lire aussi : "Canal Seine-Nord Europe : qu'en est-il des plateformes logistiques ?"

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