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Amandes : Arnaud Montebourg récolte les premiers fruits de la Compagnie des Amandes

La Compagnie des Amandes a surtout annoncé l’élargissement de son offre. L’objectif : s’adapter aux petits producteurs, majoritaires dans cette filière.

Première récolte de la Compagnie des Amandes : l'occasion de faire évoluer l'offre de contrats qui lient la CDA aux producteurs.
© Compagnie des Amandes

C’était annoncé, c’est fait. La Compagnie des Amandes a inauguré sa première récolte d’amandes issues de ses premiers arbres plantés. 18 tonnes sont attendues. Un volume plutôt symbolique donc.

Mais Arnaud Montebourg et François Moulias, fondateurs et président et directeur général, ont profité de cette première étape médiatisée, le 8 septembre à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse) sur le verger “Amandes de la Renjardière”, pour annoncer l’évolution de l’offre de la Compagnie des Amandes.

 

L’amande, essentiellement produite par de petits producteurs

Avec désormais 350 hectares signés ou plantés, en Provence et Occitanie, la Compagnie des Amandes se targue également d’avoir rallié à son capital la coopérative Arterris. Et désormais, afin de structurer la filière amande, la Compagnie des Amandes annonce pour 2024 un élargissement de son offre de contrats producteurs, aux petits agriculteurs du Midi de la France, en complément de l’association avec des agriculteurs au sein de sociétés d’exploitation.

Les petits producteurs d’amandes sont aujourd’hui majoritaires. En effet, aujourd’hui, la filière amande représente en France, selon son interprofession France Amandes, 2 331 hectares en production en France, pour 1032 exploitations. Il s’agit donc essentiellement de petites surfaces dans un but de diversification des revenus.

Des petites surfaces qui ne permettent pas d’amortir le machinisme et qui augmentent le risque pour l’agriculteur (qualitatif notamment), et n’intéressent pas les clients significatifs, les transformateurs et confiseurs, mais aussi les distributeurs, par manque de volume.

 

Des contrats pour s’adapter aux petits vergers

La Compagnie des Amandes propose aux producteurs un contrat d’achat de trois ans (récolte sur l’arbre, ou amande en coque après séchage, ou amandon après cassage et agréage) pour les vergers déjà existants. « Le prix varie de 6,84 € pour un achat sur l’arbre de vergers sans certifications environnementales - la Compagnie prenant en charge tous les coûts ultérieurs - à 13,40 € pour de l’amandon calibré et certifié bio. »

Et pour s’adapter aux vergers de petite surface, la Compagnie des Amandes va proposer dès 2024 un contrat d’achat de 3 à 15 ans, avec des aides à la plantation, pour les projets de vergers de petite surface. Ce type contrat pour les vergers de petites surfaces en projet comprend un crédit bancaire de 11 000 €/ha et une aide “Bas carbone” (environ 3 500 €/ha selon la capacité du verger à séquestrer le carbone). Cette offre est proposée dans le cadre de l’organisation de producteur OP Amandiers de France, dont la Compagnie des Amandes achètera la production dans le cadre de contrats pluriannuels.

« Ces nouvelles propositions intéressent déjà une vingtaine d’exploitants agricoles », se réjouit la Compagnie des Amandes.

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