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Boiteries : attention à ne pas acheter « la Mortellaro » par les taureaux

Christian Guibier, conseiller viande bovine à la chambre d’agriculture de l’Aisne, met en garde les éleveurs sur le risque d’introduire une maladie des pieds, en particulier la dermatite digitale, lors de l’achat de taureaux en troupeau allaitant.

Mathieu Canon, éleveur naisseur engraisseur dans l'Asne, ici avec Christian Guibier, conseiller viande bovine à la chambre d'agriculture de l'Aisne (à droite).
Mathieu Canon, éleveur naisseur engraisseur dans l'Asne, ici avec Christian Guibier, conseiller viande bovine à la chambre d'agriculture de l'Aisne (à droite).
© L. Pouchard

« Lors de l’achat de taureaux en troupeau allaitant, prenez garde de ne pas introduire une maladie des pieds, en particulier la dermatite digitale, plus communément appelée la Mortellaro. Si vous achetez un reproducteur en ferme, observez bien les pieds du taureau mais aussi du troupeau lors de votre visite d’élevage. Et surtout, dès l’arrivée du bovin sur votre exploitation, et pendant l’isolement, faites lever ses pattes par un pédicure ou par votre vétérinaire afin de prévenir tous problèmes. Si vous achetez un taureau en station d’évaluation, demandez les protocoles préventifs réalisés pour les maladies des pieds. Actuellement, il n’y a pas de protocole commun. De ce fait, les garanties sanitaires sont hétérogènes entre stations. Dans les deux cas de figure, si une maladie des pieds s’introduit dans votre élevage, notamment la Mortellaro, les répercussions techniques, économiques et en temps de travail seront considérables. C’est pourquoi vous devez être exigeant et rigoureux lors de l’achat de taureaux. »

Christian Guibier, conseiller viande bovine à la chambre d’agriculture de l’Aisne

Lire aussi | Boiteries : « J’ai construit un pédiluve en béton pour lutter contre la maladie de Mortellaro »

Lire aussi | Boiteries : « Il faut éviter à tout prix de contaminer les animaux sains »

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