Réduire les IFT : Ils l'ont fait !

Rappellons-le, l'Indice de fréquence de traitements (IFT) phytosanitaires comptabilise le nombre de doses homologuées utilisées en moyenne sur 1 ha au cours d’une campagne. Avec toutes les limites qu'on lui connaît, il reste l'indice de référence des plans Ecophyto et des groupes Dephy. Car force est de constater que si les objectifs ambitieux de réduction des phytos se succèdent, les indicateurs pour mesurer les progrès sont assez limités. Il n'y en a guère d'autre pour fixer un cap et surtout, imprimer une dynamique, malgré la météo qui peut être plus ou moins coopérative.

Le bilan des groupes Dephy publié en octobre 2020 fait état, pour 465 groupes engagés en viticulture, d'une moyenne nationale de l'IFT (hors biocontrôle) ayant baissé de 10,6 à 8,7 entre le point de référence (moyenne des années 2009 à 2011) et les années 2017/2018. Soit une réduction de 18 %.

Chercher une triple performance pour son entreprise

Réduire son IFT global est donc un travail au long cours. C'est accepter de prendre des risques, remettre en cause certaines pratiques pour en adopter d'autres, tout en veillant à garder un équilibre économique. L’accompagnement, l’échange et le partage d’informations sont au cœur de la démarche. Les trois reportages que nous avons réalisés dans l'Est, le Sud-Est et le Sud-Ouest le montrent. Réduire son IFT, c'est aussi chercher inlassablement la triple performance économique, environnementale et sociale. Un challenge qui n'est pas impossible à relever.

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