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La transmission d’un SSV ne tient qu’à une courroie

La transmission à variateur de la majorité des SSV a gagné en robustesse. Il convient toutefois de respecter certaines bonnes pratiques pour préserver la durée de vie de sa courroie.

Les SSV sont appréciés pour leur simplicité d’utilisation et leur souplesse de fonctionnement, liées notamment à leur transmission utilisant dans la majorité des cas un variateur. Seul Kubota se démarque en faisant le choix d’une transmission hydrostatique pour ses deux modèles RTV. Mécaniquement, les variateurs des SSV reprennent le principe très simple de ceux qui équipent les quads et autres scooters, avec la combinaison de deux poulies (réceptrice recevant le mouvement du moteur et motrice transférant le mouvement aux roues) reliées par une courroie, la poulie motrice étant associée à un embrayage centrifuge. Le variateur est par ailleurs complété par une boîte de vitesses mécanique proposant deux gammes en marche avant et une arrière. Les pièces du variateur sont dimensionnées en fonction de la puissance, du poids de l’engin et de sa capacité de traction. Pour garantir une plus grande longévité des pièces, de nombreux SSV sont désormais équipés d’un variateur protégé par un carter étanche et ventilé.

Utiliser la gamme courte en traction

« Auparavant, les projections sur les poulies occasionnaient de l’usure et du patinage. Mais désormais, la courroie du variateur est beaucoup moins impactée. Cela reste toutefois la seule pièce d’usure qu’il faudra changer à terme, sachant qu’avec une conduite adaptée, la courroie peut durer 2 000 à 3 000 heures », explique Francois Cathelineau chez John Deere. La durée de vie de la courroie va ainsi dépendre des applications réalisées par le SSV. « Les travaux qui sollicitent le plus le variateur sont les activités à basse vitesse et forte traction. Par exemple, un épandage à 5-6 km/h avec un lourd appareil tracté équipé d’une cuve imposante », illustre David Chauveau, chez Polaris. Dans cet exemple, il est essentiel d’utiliser la gamme courte de la transmission, de manière à profiter d’un meilleur couple et d’assurer un bon refroidissement du variateur. Plus globalement, il est conseillé d’utiliser la première gamme pour tous les travaux à basse vitesse, de traction, de franchissement. Le reste du temps, il est possible de rester en gamme longue, pour notamment atteindre la vitesse maxi. « Pour simplifier le choix de l’utilisateur, on préfère parler de gamme champ et route », remarque François Cathelineau.

Rester attentif à l’usure de la courroie

En termes d’entretien, le variateur ne demande pas d’attention particulière lorsqu’il est protégé par un carter. Certains constructeurs préconisent toutefois un contrôle et un dépoussiérage lors des entretiens périodiques. Lorsque la courroie arrive en limite d’usure, les performances du SSV se dégradent occasionnant des accélérations moins franches et une tendance au patinage. Inutile d’attendre qu’elle lâche pour la changer, d’autant que cette pièce d’usure n’est pas des plus onéreuse, avec des prix aux alentours de 150-200 euros HT. Pour les plus bricoleurs, le changement de la courroie n’a rien d’insurmontable. L’accès au variateur est souvent le point le plus pénalisant. Le démontage de la courroie peut être accéléré en la coupant. Lorsque l’opération est réalisée par le concessionnaire, il faut prévoir le coût de main-d’œuvre. Chez John Deere, par exemple, le forfait prévu est de trois heures.

Une transmission hydrostatique pour les RTV de Kubota

Les modèles RTV de Kubota font exception sur le marché des SSV en utilisant une transmission hydrostatique issue des microtracteurs de la marque nippone. Celle-ci a l’avantage d’offrir une grande souplesse et un frein dynamique sécurisant. En revanche, elle manque de réactivité par rapport à un variateur, rendant les accélérations moins vives. Côté entretien, elle ne demande qu’une vidange régulière.

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