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Ford Transit Connect L1 Trend : Un utilitaire au confort de monospace

Test terrain de la rédaction machinisme

Nous avons pris le volant de l’utilitaire Transit Connect Trend, la finition haut de gamme chez Ford. Voici nos impressions après 800 kilomètres parcourus sur tous types de route.

Sorti en 2002, le Ford Transit Connect a fait du chemin depuis. Sa nouvelle mouture, inaugurée l’an passé, tranche radicalement avec ses aînés. Le design avant-gardiste frappe dès le premier coup d’œil. Ford a également travaillé la tenue de route et l’insonorisation qui se traduit par un confort digne d’un monospace. Pas étonnant, cet utilitaire est construit sur la même base que les modèles de tourisme Focus, C-Max et Kuga. Dans l’habitacle, l’utilitaire bénéficie du même traitement tourné vers le confort de conduite, le design du tableau de bord et l’ergonomie des commandes s’inspirant largement des derniers modèles Ford. Le pare-brise avancé et incliné — équipé d’un essuie-glace à balayage central — donne une impression de volume, à l’image d’un monospace. Le Transit Connect essayé est motorisé par un diesel 4 cylindres 1,6 l TDCi offrant une puissance de 95 chevaux. Il est accouplé à une boîte de vitesse à 5 rapports.

Un niveau d’équipement élevé pour un utilitaire

Ford a également mis l’accent sur les équipements de série et optionnels, avec la possibilité d’avoir une caméra de recul avec écran de contrôle sur le rétroviseur intérieur, un ordinateur de bord avec une commande vocale très aboutie, un système audio bluetooth USB… En termes de rangements, tous les recoins sont exploités : aumonière au plafond, espace en dessous de la banquette passager, bacs de porte… Mais on aimerait des rangements plus vastes sur le planche de bord et une boite à gant plus volumineuse.

Les plus

Insonorisation

Tenue de route

Niveau d’équipement

Commande vocale

Les moins

Absence de régulateur

Porte latérale vitrée

Rangements limités

En action Une tenue de route à toutes épreuves

Sur route, on reconnaît d’abord le confort indéniable de cet utilitaire. Grâce à une très bonne insonorisation, nous perdons tous nos repères, en nous croyant presque dans un monospace. Côté moteur, le 95 chevaux, de milieu de gamme, ne manque pas de couple, mais la transmission à cinq rapports impose des 4e et 5e rapports longs. À 130 km/h, le régime moteur avoisine seulement les 2 500 tr/min. Cela handicape les relances, surtout lorsque le véhicule est chargé.

En charge, l’utilitaire s’assoit naturellement. Avec 600 kg dans la caisse, les bavettes arrière touchent quasiment le sol. Inutile d’espérer une escapade sur des chemins accidentés dans ces conditions. Une version à charge utile renforcée pourrait limiter le phénomène. Au niveau du comportement, difficile de ne pas remarquer la charge, mais on ne se sent pas non plus en insécurité. Le Transit Connect garde un comportement sain, même dans les virages.

Le chargement est facilité par le plancher plat, à hauteur de la caisse, sans décrochement. Le plancher est bien protégé par un bac plastique et des compartiments de rangement fermés au-dessus des passages de roue. On apprécie le spot lumineux qui éclaire très efficacement toute la caisse. Les portes arrière s’ouvrent facilement en deux parties équivalentes, imposant deux essuie-glaces. La version essayée est équipée de deux portes latérales qui facilitent le chargement de matériaux en profondeur ou l’accès direct à la caisse sans avoir à passer par les portes arrière. Toutefois, ces deux portes vitrées latérales peuvent paraître superflues pour un utilitaire.

La nouvelle génération de Ford Transit Connect se décline en trois versions, deux gammes, sept modèles et trois finitions. La première version concerne les véhicules utilitaires trois places, celle essayée ; la seconde, baptisée DCiV, comprend les modèles 6 places à cabine approfondie, et la troisième, Kombi à 5 ou 7 places, se rapproche de la version ludospace du Transit, le Tourneo. Deux gammes, L1 ou L2, se distinguent par la longueur du châssis du véhicule (longueur utile de 1,75 ou 2,15 m), celle de l’essai étant le modèle court. Et pour finir, trois finitions sont disponibles : Ambiante (celle de base), Econetic ou Trend, le haut de gamme testé par nos soins. Dernier détail : des versions à charge utile renforcée permettent de gagner 200 à 300 kg de charge, suivant les modèles. Côté motorisations, deux énergies se distinguent : le moteur 4 cylindres diesel Duratorq TDCi 1,6 litre se décline en trois puissances de 75, 95 et 115 ch. Le 95 ch est par ailleurs proposé en versions à faible consommation avec le pack Eco ou la version Econetic. En essence, le bloc trois cylindres 1.0 l turbo EcoBoost développe 100 ch et le 4 cylindres 1.6 l turbo EcoBoost, 150 ch. Du côté des tranmissions, seule la version la plus puissante des diesels et l’essence 1.0 l EcoBoost reçoivent une boîte 6 vitesses, les autres se contentant d’une 5 vitesses. La boîte automatique est réservée au gros moteur essence.

(vert) Les rétroviseurs extérieurs, bien pratiques lors de manœuvres, sont scindés en deux parties. Le miroir supérieur, majoritaire, est classique. Le second vient se greffer en dessous et permet une vue élargie grâce à sa vitre bombée.

(vert) La commande vocale est vraiment très aboutie et fonctionne parfaitement, même pour les néophytes. Pour passer un appel, l’ordinateur propose jusqu’à appeler le numéro fixe ou mobile du contact en question.

(vert) L’ouverture des portes arrière est astucieuse et surtout très simple. Il n’y a pas de mécanisme à déclencher ou autre, il suffit, une fois arrivé en butée, d’appuyer sur un bouton jaune, facilement identifiable.

(orange) Le tableau de bord et l’ordinateur de bord bénéficient d’un design moderne, d’une bonne finition et délivrent des informations très complètes. Seul bémol qui s’avère être très gênant pour un conducteur de grande taille : la casquette qui les recouvre l’un et l’autre pour éviter les reflets vient masquer la lecture de nombreuses indications.

(rouge) Bien utile lors des grands trajets, le régulateur de vitesse nous a manqué. Nous sommes d’autant plus surpris que nous bénéficions d’une version haut de gamme. Il faut donc se contenter du limiteur de vitesse.

À la loupe Les privilèges de la finition haut de gamme

L’habitacle est homologué trois places. C’est très utile, mais à limiter aux trajets de courte distance. On se rend vite compte que pour les trajets plus longs, le troisième passager est vite à l’étroit, entre le conducteur, le levier de vitesse et le second passager. Les passagers sont d’ailleurs installés sur une banquette au repliage astucieux qui permet de gagner en volume de caisse, via une petite trappe. En contrepartie, ils perdent en confort avec une assise mince et ferme.

La paroi qui sépare l’habitacle de la caisse est une réussite. Elle isole totalement l’habitacle. C’est un gros 'plus' en matière d’insonorisation et de sécurité. Une vitre offre la possibilité de contrôler les marchandises et facilite les manœuvres avec les portes arrière vitrées. Le constructeur a également travaillé la partie séparant l’habitacle du moteur, en atténuant les décibels.

Le rétroviseur intérieur intègre l’écran de la caméra de recul. Un gadget qui fait néanmoins sensation, car peu commun. Une vue avec les différentes zones de risque estimées par le radar de recul s’affiche pour aider au stationnement. Une option facturée tout de même 700 euros (comprenant également le pare-brise chauffant), qui a toute son importance au cours des manœuvres, lorsque l’on considère la visibilité limitée sur l’arrière du véhicule, malgré les vitres arrière et celle de la cloison.

Entretien Une construction soignée

Sous le capot, la place est réduite. Le moteur 4 cylindres en ligne, monté transversalement, occupe une bonne partie de l’espace disponible. L’accès aux différents filtres et bouchons de remplissage reste tout de même satisfaisant. À noter, la facilité de démontage des ampoules de phare. Seul bémol, le remplacement de la batterie oblige le démontage du filtre à air. L’intervalle d’entretien est fixé à 30 000 km ou 1 an. Plus globalement, le Transit Connect bénéficie d’une finition soignée avec des ajustements de carrosserie et des protections de bas de caisse sur lesquels il n’y a rien à redire.

Fiche technique

Moteur/transmission

Châssis

Dimensions du véhicule/poids

Dimensions de la caisse

Performances données constructeur

Mesures de la rédaction

Budget

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