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« Des rations sur-mesure avec le godet mélangeur »

Jérôme Goulas, agriculteur à Caumont-L’Eventé (Calvados), a cédé, en 2019, son atelier laitier de 1 700 000 litres pour se consacrer uniquement à la production de fourrages de vente et créer un atelier d’une centaine de bovins viande. Comme son nombre d’animaux a fortement diminué, il a remplacé son bol à double vis par un godet mélangeur.

« Avec mon godet mélangeur de 2,7 m3, je nourris quotidiennement 100 bovins de race à viande, dont 20 vaches allaitantes de race Limousine. Les silos de maïs et d’herbe se situent à 20 mètres des auges et je réalise quatre voyages le matin et un le soir. Comme j’ai équipé mon chargeur télescopique de la pesée, pour 3 200 euros HT, je prépare les rations avec la plus grande précision et adapte leur composition à chaque lot d’animaux. J’effectue, par exemple, un mélange spécifique pour cinq génisses, ce qui n’est pas envisageable avec un bol. Je suis surpris par la bonne homogénéité de la préparation, qui n’a rien à envier au travail de la remorque mélangeuse de 22 m3 à double vis, que j’ai revendue lorsque j’ai cédé mon atelier laitier. J’ai choisi un modèle avec fraise de désilage pour garder un front d’attaque propre et garantir une meilleure conservation du silo. Cet équipement de désilage fonctionne aussi bien avec l’herbe que le maïs et il ne défibre pas.

Des cases mieux remplies avec la ration complète

Le fourrage enrubanné à brins longs n’est pas compatible, car il s’enroule autour de la vis de mélange. Il faudrait le hacher à la récolte avec le système de coupe intégré sur les presses. Avant d’investir 21 900 euros HT en avril 2021 dans le godet mélangeur Desvoys quasi toutes options (fraise articulée, rehausse et bâche latérale de déversement), j’ai brièvement utilisé un godet trancheur, avec lequel je déposais l’ensilage dans les auges. Je déversais ensuite, au-dessus, les aliments concentrés. Cette pratique m’obligeait à disposer d’une place à l’auge pour chaque animal présent dans les cases d’engraissement, afin d’éviter la concurrence. Comme je prépare désormais des rations complètes, les bovins mangent la même chose toute la journée. Cela me permet de mieux valoriser les cases en y logeant dans certaines 12 animaux, contre 8 auparavant. Au global, je produis 25 taurillons supplémentaires par bande. De surcroît, le GMQ observé avec les rations préparées au godet mélangeur est plutôt bon : 1,7 kg en moyenne et jusqu’à 2 kg pour les meilleurs sujets. »

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