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Des recherches sur les cultures associées

Lancé en mai 2017, le projet européen ReMix associe 23 partenaires de recherche et économiques de 11 pays, dont l’Inra, l’Acta, Terrena… « Les écosystèmes se sont construits par des mélanges d’espèces, explique Éric Justes, de l’Inra, coordinateur du projet. Le but est de revenir à des mélanges efficaces pour produire autant voire plus avec moins d’intrants. » Pendant quatre ans, cinq millions d’euros seront consacrés aux recherches pour trouver les meilleurs assemblages et mettre au point des itinéraires techniques de cultures associées. Les associations étudiées visent notamment à augmenter la production de protéines végétales pour l’alimentation humaine, mais d’autres applications pourront en découler.

Augmenter la production de protéines végétales pour l’alimentation humaine

Dans certains cas, une seule des espèces est récoltée. Comme avec l’association colza-plantes compagnes où un couvert de trèfle et vesce semé en même temps que le colza permet de réduire l’enherbement (-27 % d’herbicide) et les apports d’engrais (-20 kg N/ha). Dans d’autres situations, les deux espèces sont récoltées. C’est le cas du lupin-triticale, où le triticale est semé dans la parcelle de lupin : celui-ci limite l’enherbement, augmente et sécurise le revenu. Ou encore de l’association lentille-blé, où le blé réduit l’enherbement et la verse de la lentille, et où la lentille permet d’améliorer la teneur en protéines du blé. Dans d’autres cas encore, les deux espèces sont semées à des périodes différentes de l’année. Dans l’association tournesol-orge, le tournesol est semé sous un couvert d’orge de printemps qui protège les graines de tournesol des attaques d’oiseaux.

De gros enjeux apparaissent autour du machinisme, pour le semis et la récolte et le tri des espèces. Le projet présente par ailleurs la particularité d’associer tous les acteurs de la chaîne de valeurs, semenciers, agriculteurs, entreprises du machinisme, transformateurs, chercheurs…

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