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Conseil spécialisé Céréales FranceAgriMer
FranceAgriMer revoit à la hausse les exportations de blé tendre sur 2019/2020 à 21,2 Mt

Les stocks de fin de campagne 2019/2020 de blé tendre, d'orge et de blé dur reculeraient sous l'effet d'exportations attendues en hausse, selon FranceAgriMer

© rauschenberger (PIXABAY)

Lors de la présentation traditionnelle de son bilan mensuel de la campagne céréalière 2019/2020, FranceAgriMer a corrigé ses estimations d'exportations de blé tendre à la hausse. L'Hexagone pourrait vendre hors de ses frontières au terme de cette campagne 21,202 Mt de blé tendre, dont 7,628 Mt (7,608 Mt le mois dernier) vers les pays membres de l'Union européenne  et 13,450 Mt (13,300 Mt) vers les pays tiers, contre 17,156 Mt vendues l'an passé. Autres évolutions attendues au sein du bilan, les consommations de blé en panification en progression avec 2,625 Mt prévues (2,580 Mt le mois dernier), et celles de l'amidonnerie en retrait à 2,650 Mt (2,7 Mt). Ces modifications conduisent finalement au recul du stock de report passant ainsi de 2,864 Mt à 2,764 Mt, contre 2,492 Mt lors de la campagne 2018/2019. 

FranceAgriMer a corrigé à la baisse le stock 2019/2020 de report des orges à 1,663 Mt compte tenu d’exportations estimées en hausse au sein de l'UE passant de 3,778Mt à 3,897 Mt, et à destination des pays tiers de 3,650 à 3,8 Mt. Ainsi le volume total d'orge exporté progresserait à 7,714 Mt d'ici la fin de campagne (7.445 Mt le mois dernier) contre 6,196 Mt en 2018/2019.

En maïs, le stock de report 2019/2020 s’élèverait à 2,069 Mt (2.207 Mt le mois dernier), sous l’effet d’une hausse des besoins estimés des industriels de la nutrition animale passant de 2,7 Mt à 2,8 Mt sur 2019/2020.

Enfin en blé dur, le stock de report s'afficherait à 140 000 t contre 215 000 t estimées le mois dernier et 364 000 t l'an dernier. Une baisse qui s'explique notamment par la hausse des expéditions attendues vers l'UE à 1.125 Mt (1.050 Mt le mois dernier), et vers les pays tiers à 285 000 t (270 000 t). Les ventes hors France de blé dur s'élèveraient ainsi à 1.410 Mt contre 1.320 Mt l'an passé.

Conditions de culture toujours insatisfaisantes en blé et en orge

Dans son bulletin Céré'Obs arrêté au 8 juin, FranceAgriMer a jugé que les  conditions de culture bonnes à très bonnes concernaient seulement 56% des surfaces plantées (stable sur la semaine, mais en net retrait par rapport à l'an dernier à 80%). Selon l'organisme, le stade épiaison est généralisé  à presque toutes les cultures  (99 % en 2019) et la date médiane de ce stade "présente une avance de 12 jours sur la moyenne des 5 dernières années et celle de l’année dernière".  
Les conditions de culture  du blé dur restent inchangées au 8 juin pour 63% des surfaces  (70 % en 2019). 

En orges d'hiver, les conditions de cultures bonnes très bonnes  d’hiver sont jugées  stables à 52 % (74 % en 2019). Le stade épiaison est achevé.  Les orges de printemps affichent quant à eux un taux équivalent  de cultures bonnes à très bonnes avec seulement 54% (87% l'an passé). Les travaux de récolte ont démarré sur le territoire hexagonale. 

Le maïs se porte plutôt bien de son côté pour le moment avec un taux de 83% de parcelles bénéficiant de conditions bonnes à très bonnes selon FranceAgriMer (85% la semaine dernière et 82% l'an dernier).

 

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