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La région Auvergne Rhône-Alpes s’intéresse aux vers des volailles plein air

Une étude spécifique va être conduite dans 100 élevages de volailles en plein air de la région Auvergne Rhône-Alpes, peu investiguée par l’enquête de l’Observatoire des helminthes.

En 2019-2020, 20 élevages plein air ont été enquêtés dont un en pintades, un niveau jugé insuffisant au regard des conditions pédoclimatiques différentes du Grand ...
En 2019-2020, 20 élevages plein air ont été enquêtés dont un en pintades, un niveau jugé insuffisant au regard des conditions pédoclimatiques différentes du Grand Ouest ou du Sud-Ouest.
© P. Le Douarin

En région Auvergne Rhône-Alpes, l’étude 2019-2020 avait concerné seulement 18 élevages plein air de poulet (dont 4 bio), 1 de pintade en Drôme et 1 élevage de pondeuses bio. Pour les lots de poulets de chair, on a retrouvé Ascaridia et Heterakis.

Quatre lots (dont 3 bio) étaient infestés, dont 2 n’avaient pas été traités, un ayant reçu un traitement classique et un traitement alternatif. Dans cette région, le risque de parasitisme peut a priori sembler élevé et la contamination être le fait de parasites différents.

La mise en place d’un projet régional Pôle d’expérimentation partenariale pour l’innovation et le transfert (Pepit) sur les helminthes en 2023-2024, conduit par l’antenne rhônalpine de l'Itavi  (ottmann@itavi.asso.fr) dans 20 élevages où le portage d’helminthes est important, permettra d’affiner et d’enrichir les résultats de l’observatoire dans une région où les élevages plein air dominent et où les conditions pédoclimatiques diffèrent de l’Ouest.

Optimiser les méthodes de traitement

La première phase de travail consiste à mieux caractériser et comprendre les diverses situations, analyser les pratiques en matière de traitement. Des prélèvements et analyses vont repérer les parasites dans 20 élevages de 5 systèmes (poulet label, poulet bio, poulet fermier, pondeuses plein air, poules bio). En fin de lot, des biopsies seront réalisées pour dénombrer et classifier les parasites.

Dans un second temps, un suivi plus ou moins approfondi sera réalisé par des vétérinaires partenaires dans 20 élevages. Des comptages parasitaires seront effectués sur les animaux et les hôtes intermédiaires des parasites, ainsi qu’une évaluation du statut sanitaire et comportemental des volailles (méthode Ebene) et la collecte de données technico-économiques.

L’objectif est d’optimiser l’utilisation des méthodes de traitement. En 2024, ce travail avec les vétérinaires associés permettra de mieux adapter les traitements préventifs afin de réduire les traitements post-contamination, en tenant compte de la connaissance acquise sur les facteurs de risques dans les élevages.

 

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