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Des parcours bio riches en protéines

Sur les parcelles avec une seule variété par bande, les volailles ont davantage consommé la luzerne, la chicorée (photo) et le trèfle blanc.
© Inra du Magneraud

On peut utiliser le parcours comme ressource alimentaire. C’est ce qu’indiquent deux essais réalisés à la station expérimentale du Magneraud en Charente-Maritime. Ils font partie du programme de recherche Casdar Sécalibio visant notamment à améliorer l’autonomie alimentaire dans le cadre du passage à l’aliment 100 % bio. Trois types de parcours ont été ensemencés d’espèces végétales riches en protéines — soit avec des bandes semées avec une seule variété, en associations deux par deux ou en mélange multiespèce. Ils sont comparés au témoin en prairie permanente (graminées). Les poulets bio ont reçu des aliments croissance et finition moins riches en protéines, qui avait pour effet de favoriser leur sortie sur parcours. « Aucun effet sur le GMQ et le rendement à la découpe n’ont pu être observés », a présenté Mathilde Brachet, de l’Inra lors de la journée Itavi-Synalaf du 11 octobre. « En revanche, les poulets sur parcours enrichi ont un meilleur indice de consommation, notamment sur le lot de printemps lorsque les parcours sont plus fournis : - 0.2 d’IC en moyenne dont - 0.4 sur la finition. Le suivi du couvert végétal laisse entendre que c’est la bonne consommation sur les parcours qui explique l’amélioration de l’IC par rapport au parcours témoin. » Sur les parcelles avec une seule variété par bande, les volailles ont davantage consommé la luzerne, la chicorée et le trèfle blanc. « Les mélanges permettent toutefois une consommation plus homogène et une meilleure régénérescence de la prairie. » Enfin, les espèces à port dressé favorisent la sortie des poulets (en créant des zones d’ombre) et la biodiversité lors de la floraison.

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