Précarité alimentaire : A quoi se sont engagés Bigard, Andros et 5 autres entreprises ?
Le ministère de l’Agriculture annonce les efforts fait par 7 grandes entreprises agroalimentaires françaises pour lutter contre la précarité alimentaire en France, grâce à des dons ou des ventes à prix coûtant.
Le ministère de l’Agriculture annonce les efforts fait par 7 grandes entreprises agroalimentaires françaises pour lutter contre la précarité alimentaire en France, grâce à des dons ou des ventes à prix coûtant.
Une réunion, le 15 novembre, a rassemblé au ministère de l’Agriculture associations et entreprises de l’agroalimentaire. Si la feuille de route comprend une réflexion sur le don, ses modalités et sa fiscalité, le ministère annonce des engagements immédiats de plusieurs entreprise, qui donneront ou vendront à prix coûtant leurs produits. La rue de Varenne mentionne :
- Andros : don de 600 tonnes supplémentaires sous forme de gourdes, de confitures, de quadrettes de desserts fruitiers, de jus, de confiseries et de gâteaux;
- Bigard : vente à prix coûtant de 3000 tonnes de steaks hachés surgelés ;
- Cofigeo : don supplémentaire de 115 tonnes de plats cuisinés ;
- Nestlé : 42 tonnes de céréales du petit déjeuner, 14 tonnes de poudre chocolatée et 17 tonnes de bouillon de cuisine ;
- Panzani : don supplémentaire de 100 tonnes sous forme de couscous et de sauces pour féculents.
- Le groupe coopératif Sodiaal : don de 500 000 litres de lait supplémentaire de marque « Candia » et vente à prix coûtant de 50 tonnes de fromage râpée de marque « Entremont » ;
- Le groupe coopératif Vivescia : don supplémentaire de 35 tonnes de farine de marque « Francine ».
Au total, ce sont 6 000 tonnes supplémentaires de dons qui sont annoncées, pour 3 millions d’euros et 2 millions de repas distribués.
L’association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires (ABEA) s’est quant à elle engagée sur des actions de mises en relation associations/entreprises dans sa région.
Début septembre, les Restos du cœur avaient alerté sur les difficultés financières rencontrées par l'association. Plusieurs entreprises avaient répondus à l’appel, notamment les multinationales via l’Ilec.