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Pourquoi il ne faut pas attendre l’étiquetage environnemental parfait

Selon le coordinateur de l’affichage environnemental à l’Ademe, le calcul du coût environnemental des aliments est suffisamment au point pour, au moins, le tester.

Sous-score environnemental d'un produit sur Ecobalyse
© Capture d'écran d'Ecobalyse

Le calcul de l’empreinte environnementale des aliments et textiles, élaboré depuis dix ans par l’Ademe dans Agribalyse, prend désormais en compte les « services écosystémiques » couvrant les enjeux de biodiversité et de résilience territoriale. Vincent Colomb, coordinateur Affichage Environnemental de l’Ademe, invite les entreprises à tester ce calcul s’appuyant sur l’Analyse de cycle de Vie (ACV) assorti d’un module complémentaire comprenant les impacts de la fertilisation, des protections chimiques des cultures, de l’irrigation, de l’élevage et des aliments du bétail, des serres, des emballages, de l’irrigation, etc., ceci en termes de déforestation, d’émission de gaz à effet de serre, de biodiversité, de résilience territoriale, etc. Ainsi la méthode d’affichage environnemental développée par l’Ademe et le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (MTECT) est « quasi-finalisée » selon lui ; elle reflète l’état des connaissances actuelles.

Lire aussi : Affichage environnemental : le calcul de l’ACV inadapté à l’alimentaire

L'outil Ecobalyse

L’outil Ecobalyse sert à calculer l’empreinte environnementale selon cette méthode Ademe-MTECT. La saisie est manuelle ou par connexion via une interface (API) avec un service numérique. « Attendre la méthode parfaite est un leurre, amenant à repousser indéfiniment le dispositif officiel », clame Vincent Colomb sur le réseau social Linked'In. Il souligne à l’attention des entreprises que la méthode de calcul de l’empreinte environnementale évoluera au fil des ans à l’instar du Nutri-Score. Les produits qui afficheront ses résultats donneront « une bien meilleure information que celle existante », assure-t-il. Pour autant, le coordinateur et ses équipes attendent les validations politiques pour enclencher un déploiement volontaire en 2024 de cet affichage dans l’alimentaire et le textile. 

Lire aussi : L’étiquetage environnemental : le cadre réglementaire prend forme

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