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Innovation
Une industrie de fruits et légumes déshydratés en zone maraîchère

Spécialisée dans les fruits et légumes déshydratés, la start-up Dry4Good démarre sa production au plus près de la production dans le Val d’Oise et envisage d’essaimer son concept.

Un an après sa création, la start-up Dry4Good, spécialisée la déshydatation des fruits et des légumes, s’est installée dans un atelier de 900 m2 au sein de l’exploitation maraîchère Le Bon Plant à Villiers-Le-Sec (Val d’Oise). L'exploitation qui couvre 12 ha de légumes en plein champ et 10 000 m2 de serres, commercialise produits frais et confitures et va construire une légumerie. Avec cette exploitation, « nous avons développé une synergie industrielle pour caler les productions selon nos besoins respectifs. Cela supprime une grande partie de coûts logistiques. Nous avons trouvé par ailleurs un producteur de fraises à Cergy, ainsi qu'une cultivatrice de girolles », souligne Romaric Janssen, co-fondateur de Dry4Good.

Dry4Good vient en effet de démarrer sa première unité de production de fruits et légumes déhydratés à usage d'ingrédients naturels dans le Val d’Oise. Romaric Janssen explique la genèse du projet : « Avec mon partenaire, Jean-Gabriel Dijoud, nous nous sommes aperçus que les ingrédients de qualité ne sont pas nombreux dans l’industrie agroalimentaire et au même moment, nous avons découvert une technologie de déshydratation innovante développée en laboratoire. » Elle repose sur un procédé éco-efficient inédit de transformation à température ambiante qui apporte plus de goût en préservant toutes les valeurs nutritionnelles et la texture des produits.

Industrie et circuit court à la fois

Deux gammes (poudres, cubes...) sont proposées. « La première baptisée Gourmet s’adresse aux artisans de bouche et aux restaurateurs : cèpes, fruits rouges, herbes aromatiques, poivron… Notre objectif est de leur proposer des produits de très haute valeur ajoutée en petits volumes. L’autre gamme est plus « industrielle » pour les grossistes et semi-grossistes », précise Romaric Janssen qui développe aussi des chips de légumes ou de fruits (fraises, courgettes…). Elles vont être testées dans les boutiques approvisionnées par Le Bon Plant.

La start-up entend essaimer son modèle industriel au plus proche des productions toujours dans une logique de circuit-court et de valorisation de production locale : « Ce modèle intermédiaire local nous semble plus porteur qu’un grand site centralisé, qui n’est pas dans notre philosophie, ou qu’un modèle plus disruptif, qui poserait la question de la rentabilité à long terme de notre activité », analyse Romaric Janssen. Mais pour l’heure, la légumerie à venir chez Le Bon Plant : " cela va permettre l’installation de trois machines, augmentant significativement les capacités de production de la startup » conclut-il.

 

La technologie utilisée repose sur un procédé éco-efficient inédit de transformation à température ambiante.

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