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Nouvelle-Aquitaine : L’optimisme de l’Acpel

Avec de nouveaux statuts pour une plus grande ouverture, des projets retenus, de nombreux essais en plein champs, les clignotants sont au vert pour l’association collaborative.

Le rouleau Faca a été fabriqué par les élèves du CFFPA du lycée Chadignac, dans le cadre d'un essai pour évaluer une culture implantée dans un couvert roulé.
© L.Guilemin

L’Acpel a fait peau neuve. Exit l’association Charentes-Poitou d’expérimentation légumière et bonjour l’association collaborative de production d’expérimentations et de références légumières, offrant la possibilité d’adhérer en étant que producteur indépendant.

Anticiper les baisses de financement

C’est surtout que le travail entrepris depuis plusieurs années commence à porter ses fruits. « Plusieurs projets d’ampleur nationale, dont certains directement portés par l’Acpel sont retenus aux financements », a souligné son président Tony Thibault, lors de l’assemblée générale en avril à Saintes. Il a notamment cité les projets multipartenariaux comme Melvaresi porté par l’Acpel (réduction d’intrants en melons), Synergies porté par l’Atca (maîtrise des fusarioses et proposition de leviers agro-écologiques), Agrecomel porté par le CTIFL (protection durable de melon grâce à une gestion agro-écologique). Autre satisfecit, l’adhésion de la Frab (fédération régionale de l’agriculture bio) Nouvelle-Aquitaine à l’Acpel. Afin d’anticiper les baisses de financement annoncées, l’Acpel a fortement développé ses participations professionnelles et ses prestations de service et souhaite travailler en synergie avec d’autres structures de Nouvelle-Aquitaine. Le président a souligné l’importance du soutien des Départements dans les réalisations d’actions ciblées, et « plus particulièrement le Département de Charente Maritime ». Au fil des ans, d’autres partenariats se sont établis, avec Eau 17 et la Chambre régionale d’agriculture Nouvelle-Aquitaine.

La technique en 2018

Dix actions d’expérimentation (soit 29 essais) ont été conduites sur 17 exploitations de la Nouvelle-Aquitaine. 45 % des actions concernent la protection des cultures, 14 % l’agriculture bio, 15 % le matériel végétal. « C’est le cœur du métier », souligne Jean-Michel Lhote, technicien à l’Acpel. Le melon, la pomme de terre, la tomate sont principalement étudiés. « Tous les essais répondent à la demande des producteurs. Ils ont lieu en condition réelle, aux champs », avance le technicien David Bouvard. Toujours dans la recherche d’optimisation du travail, l’achat de tablettes est envisagé pour enregistrer les résultats à la parcelle.

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