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La pomme de terre absente de la liste des « cultures non attractives » pour les pollinisateurs

L’Union nationale des producteurs de pommes de terre veut se battre contre le plan pollinisateurs, jugé trop contraignant pour une culture non attractive.
L’Union nationale des producteurs de pommes de terre veut se battre contre le plan pollinisateurs, jugé trop contraignant pour une culture non attractive.
© DR

La pomme de terre n’est pas dans la liste des « cultures non attractives » pour les pollinisateurs proposée par l’Anses, la privant d’un retour plus précoce dans la rotation des cultures après l’usage de néonicotinoïdes en betterave. L'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) veut se battre contre le plan pollinisateurs, jugé trop contraignant en termes de phytos pour une culture comme la pomme de terre, rapporte Agra. Pour étayer ses propos, l’UNPT cite les travaux de l’institut technique Arvalis.

« Scientifiquement, il est prouvé que la pomme de terre n’est pas attractive pour les pollinisateurs », précise Didier Lombard, en charge des pommes de terre chez Arvalis. Selon lui, « le plan pollinisateurs représente un danger pour l’avenir de la filière », et de pointer la « mention abeilles » qui restreint l’usage des phytos. Plus que cinq insecticides sur onze sont utilisables durant la période de floraison. Le technicien d’Arvalis s’inquiète d’une raréfaction des phytos autorisés, y compris en fongicides, rendant la culture des pommes de terre de plus en plus compliquée, notamment face au mildiou.

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