« J’ai optimisé la fréquentation à l’auge avec le repousse-fourrage Nimbo de Sveaverken »
Aurélien Le Clezio, associé du Gaec de Saint Gildas à Saint-Connec (Côtes-d’Armor), a investi dans le robot repousse-fourrage Nimbo de Sveaverken pour améliorer la fréquentation au cornadis et limiter la compétition entre les bovins.

« En attendant de reconfigurer nos bâtiments avec une nouvelle installation de traite, notre stabulation ne dispose que de 80 places à l’auge pour 130 vaches à la traite. Le robot repousse-fourrage nous est apparu comme la meilleure solution pour améliorer la fréquentation au cornadis tout au long de la journée et limiter la compétition entre les bovins. C’est aussi un premier pas vers l’automatisation et une source de gain de temps. L’appareil parcourt les 70 mètres du couloir d’alimentation toutes les deux heures pour attirer au maximum les vaches tout au long de la journée. Depuis son installation au printemps, la quantité de refus a diminué et je ne retrouve plus la bande de fourrage éloignée des cornadis chaque matin. Cette repousse régulière est d’autant plus intéressante pour valoriser la fraîcheur de la ration, qui est distribuée en deux fois avec la désileuse automotrice.

N’ayant pas encore choisi la marque de notre futur équipement de traite, nous nous sommes orientés vers le robot repousse-fourrage Nimbo de Sveaverken. En plus de son tarif très compétitif de 13 000 euros et de sa batterie au lithium, il a l’avantage de se guider sans éléments physiques à implanter au sol, hormis sur les quelques mètres à l’approche de la station de charge où des aimants ont été incrustés. Cela nous permettra de reparamétrer facilement ses trajets à l’issue des travaux dans le bâtiment.

Cinq parcours programmés
Cinq parcours plus ou moins éloignés des cornadis ont été définis avec l’installateur, de façon que le robot se rapproche des cornadis au fur et à mesure de la journée. Il se repère au moyen de capteurs à ultrasons et adapte sa trajectoire en fonction de la force de poussée mesurée et de la détection du fourrage par la caméra embarquée. Je remarque qu’il a toutefois tendance à trop vouloir se rapprocher des cornadis, au risque de laisser une petite bande non repoussée, lorsqu’il y a de gros volumes de fourrage. Un défaut qui doit être réglé par une mise à jour des trajectoires avec la société Intrax, importateur de cet appareil.

Le pilotage s’effectue depuis le Smartphone à l’aide d’une application web, qui manque un peu d’ergonomie par rapport à une application native. Son fonctionnement impose une couverture Wi-Fi du bâtiment, occasionnant dans notre cas un investissement supplémentaire d’environ 1 000 euros. Le système est aussi prévu pour avoir un accès à distance, une fonctionnalité à laquelle j’aurai accès prochainement pour contrôler le robot depuis la maison. Je pourrai aussi avoir une vision en direct du couloir d’alimentation grâce à la caméra. »
En chiffres
150 vaches laitières (pie rouge, brune et prim’Holstein),
1,5 million de litres de lait
13 000 euros investis dans le robot repousse-fourrage
1 000 euros investis pour la couverture Wi-Fi du bâtiment d’élevage