Pommes de terre industrie : l'industrie française devrait doubler d’ici sept ans
La France va transformer davantage de pommes de terre, grâce à la construction d'usines.
La France va transformer davantage de pommes de terre, grâce à la construction d'usines.
Avec Agra
À l’occasion de l’assemblée générale de l’interprofession de la pomme de terre GIPT (produits transformés) le 15 décembre, son président Arnaud Delacour s’est félicité de «la réindustrialisation tant attendue de la filière», avec la construction de trois nouvelles usines – Clarebout, Agristo et Ecofrost – en France, principalement dans le segment des frites surgelées. Pour l’heure, près de deux tiers des pommes de terre plantées en France sont transformées, mais la moitié seulement en France, rappelle le GIPT. En janvier, l’usine de Clarebout de Dunkerque entrera en plein production, avec jusqu’à 500 000 tonnes de pommes de terre traitées.
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«D’ici sept ans, nous devrions doubler la capacité de production française de produits finis à base de pommes de terre», souligne Bertrand Ouillon, délégué général du GIPT, à Agra presse. Malgré cette «très bonne nouvelle», M. Delacour alerte sur l’importance que «les conditions de production permettent à de nouveaux producteurs de s’engager». «Il faut qu’on puisse rémunérer l’ensemble des acteurs de la chaine pour alimenter les usines», précise M. Ouillon. Et de prévenir de l’augmentation des prix produits agroalimentaires, en raison notamment d’une moindre disponibilité des plants liée à «la disparition de molécules», mais également «des contrats d’industrie qui ont pris jusqu’à 50% en deux ans».