Aller au contenu principal

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !

Bras articulé, absence de griffe, éclairage intégré aux quais… Plusieurs solutions contribuent à faciliter le déroulement de la traite et à ménager votre corps. Quelques idées originales en images.

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© A. Gléhello

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© D. R.
Des spots peuvent être intégrés dans le sol du quai de traite pour favoriser l’éclairage des mamelles. Adrien Gléhello, dans le Morbihan, a installé des spots de terrasse avec pavé de verre dès la conception. Les vaches peuvent marcher dessus, c’est suffisamment solide. « Au niveau de la maçonnerie, cela nécessite d’effectuer une réservation avant de couler le béton et d’avoir un débord de quai suffisant pour passer les fils électriques. »

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© S. Guiocheau
L’absence de griffe sur certains systèmes de traite est originale. Chez Denis Mousset, dans l’Orne, le Multilactor de SiliconForm présente quatre gobelets trayeurs indépendants, stockés dans un caisson s’orientant au moment de la pose. Les gobelets sont rincés et désinfectés entre chaque vache. La pose manuelle s’effectue gobelet par gobelet, le vide étant déclenché par une pression de la hanche au niveau d’une barre de commande située sur la rive de quai.

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© S. Guiocheau
Autre dispositif aux Pays-Bas, où un concessionnaire SAC Christensen propose un système sans griffe où les gobelets intégrés aux quais se présentent directement entre les pattes arrières.

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© Y. Dobignard
Ce bras articulé en inox, en fonctionnement chez Michel Chevalier dans le Morbihan, se greffe sur l’installation de traite existante pour supporter le poids de la griffe et soulager le trayeur. « Son fonctionnement est purement mécanique sans assistance électrique, présente Yann Dobignard qui a inventé le système avec Michel. Le bras suit le trayeur, sans contrainte, en même temps qu’il manipule les trayons. » Adaptable à tous les faisceaux trayeurs dans les salles de traite épi 30° ou 60°, le dispositif cautionné par la MSA des Portes de Bretagne, est en cours de finalisation de brevet. « Il faut compter 4 500 euros pour équiper une salle de traite 2x5, pose incluse. »

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© Y. Dobignard
Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© Y. Dobignard

Le temps de nettoyage de l’ensemble des installations (quais, aire d’attente…) peut représenter jusqu’à 25 à 30 % du temps total passé à la traite.
© D. Guimard
Mouiller les installations avant la traite facilite le nettoyage ultérieur. Un système de maintien des tuyaux peut aussi vous soulager.

Pour le lancement de la traite, mieux vaut actionner un bouton positionné en bordure de quai, sans avoir à lever les bras. 
© D. Guimard
Des plateaux de lavage à hauteur évitent d’avoir à trop se baisser pour connecter les gobelets trayeurs. Selon les matériels, les faisceaux s’y insèrent aussi plus ou moins facilement.

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© S. Guiocheau
Le positionnement des boutons de commande pour ouvrir et fermer les portillons compte aussi. Mieux vaut éviter de les placer trop haut pour moins solliciter les épaules. Si la fosse est longue, il faut en prévoir plusieurs pour limiter les déplacements d’un bout à l’autre de fosse.

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© S. Guiocheau
Plusieurs descentes de tuyaux bien réparties sur la longueur de la fosse sont préférables à un seul long tuyau déroulé au sol, très lourd et peu pratique, et dans lequel on peut facilement se prendre les pieds.

© D. Guimard
Les barrières poussantes et chiens électriques canalisent les vaches vers la salle de traite et évitent de multiplier l’intervention du trayeur pour aller chercher les vaches. Une fois que les vaches ont pris le pli, le courant n’est plus forcément utile sauf pour certaines primipares novices.

Une traite facilitée, c’est autant de fatigue en moins !
© E. Bignon
L’escalier sur toute la largeur de la fosse de traite apporte du confort en plus de la sécurité.

Les plus lus

éleveurs  avec leur troupeau au pâturage
« Nous dégageons 74 000 € de revenu disponible à deux en bio avec 36 vaches laitières »
Au Gaec du Bourguet, dans l’Aveyron, Camille et Lénaïc Vabre ont fait le pari osé de s’installer à deux sur une petite structure…
Anne et Jean-Marc Le Vourc’h, éleveurs
« En produisant moins de lait, nous avons amélioré notre marge brute de 100 €/1 000 l en un an »
Dans le Finistère, depuis qu’ils ont désintensifié leur système, Anne et Jean-Marc le Vourc’h ont amélioré tous les indicateurs…
Sylvain Tola, éleveur dans la Loire, et ses vaches montbéliardes au pâturage en mars
Prairie : « Dans la Loire, mes 65 vaches pâturent tout l’été sur 22 hectares »

Le dactyle, la luzerne, le lotier et six autres espèces composent les prairies des vaches laitières de Sylvain Tola, dans la…

Guillaume Dousset, éleveur à Frossay en Loire-Atlantique
« Nos bœufs prim’Holstein croisés hereford sont finis un an avant nos autres bœufs »

En Loire-Atlantique, les parcelles de marais de Guillaume et Maxime Dousset sont valorisées avec des bœufs croisés prim’…

Soins vétérinaires : « Nous avons opté pour un forfait de 37 euros par vêlage pour le suivi de nos vaches »

Certains éleveurs contractualisent les soins de leur troupeau avec leur vétérinaire. Le forfait permet un suivi régulier des…

Franck Bonraisin, associé du Gaec La Morice
« Nous avons gagné 10 €/1 000 l grâce à une vraie stratégie de renouvellement »

Depuis deux ans, le Gaec La Morice utilise le génotypage et la semence sexée pour limiter le nombre de génisses de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière