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Un repousse fourrage qui distribue du concentré

Dans l’Aveyron, le Gaec de la Crouzette a conçu un repousse fourrage qui distribue aussi du concentré. Il permet de faire un apport de tourteau le soir pour relancer l’appétit des vaches.

1Julien Caulet a d’abord fabriqué un repousse fourrage avec une roue montée sur un ancien châssis de charrue déportée. La poutre (carré de 10 cm) a juste été ajoutée pour fixer la roue par l’intermédiaire d’un moyeu de tracteur, de sorte qu’elle tourne. Elle est légèrement déportée. Il a ensuite construit une caisse en forme de trémie avec de la cornière et de la tôle pour distribuer du tourteau à l’auge.

2Des repères permettent de visualiser rapidement la quantité lors du chargement de la trémie. Elle peut contenir jusqu’à 150 kilos. Mais, elle est rarement remplie. « Je distribue un kilo à l’auge le soir pour stimuler l’appétence de la ration », explique Julien Caulet. Dans la mélangeuse, la ration est équilibrée à 27 kilos de lait. Le troupeau comprend 80 à 100 vaches à la traite. Il repousse d’abord les fourrages dans un sens puis refait un aller et retour pour mettre le tourteau sur l’ensilage. Les deux opérations pourraient se faire simultanément.

3Le cône de vidange a été fabriqué avec de la tôle (partie carrée) et un boitard de DAC. Un petit vérin à double effet commande l’ouverture et la fermeture de la trappe guillotine qui coulisse dans une glissière. Elle ménage une ouverture de 6-7 cm au maximum, ce qui évite de faire une fausse manœuvre. Il suffit de trouver la bonne vitesse d’avancement pour que tout l’aliment soit distribué en un aller et retour. Un renfort a été rajouté pour protéger le cône du museau des vaches.

4Un plancher bois posé sur le châssis permet d’accéder à la trémie, notamment lors du chargement, qui se fait sous la vis de remplissage de la mélangeuse, en rajoutant un tuyau pour guider l’aliment dans la caisse. Le panier (un ancien râtelier à veaux) permet d’amener des seaux d’aliment au champ. À noter également le marchepied et la anse pour se sécuriser quand on monte sur le plancher, ainsi que deux béquilles pour dételer l’appareil. Ce qui est rarement le cas, le tracteur étant affecté à cette tâche.

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