Aller au contenu principal

Peu d’engouement pour une régulation des volumes en Allemagne

© C.Reibel

Les laiteries allemandes tiennent à leur autonomie de décision pour décider du cadre de leurs relations avec leurs livreurs. Voilà le premier enseignement de l’enquête menée début juin 2018 par le MIV, la Fédération de l’industrie laitière allemande, auprès de ses adhérents. Mais alors quelles sont leurs pratiques ? L’enquête à laquelle ont participé 40 entreprises, coopératives et privées, pesant quelque 75 % de la collecte allemande, le dit aussi. Les durées des contrats d’engagement sont variables. Certains éleveurs en demandent jusqu’à… douze ans ! Côté coopératives, le temps de préavis moyen de deux ans, a été réduit à un an (comme c’est le plus souvent en vigueur dans le privé) pour répondre à une demande de souplesse accrue des producteurs désirant changer d’acheteur.

Le prix du lait connu en début de mois

80 % des participants à l’enquête annoncent en début de mois le prix du lait qu’ils paieront à la fin. Dix entreprises proposent des grilles de prix fixes à leurs livreurs. L’une d’entre elles a cependant essuyé un refus total d’adhésion de la part de ses producteurs… Le marché à terme est une piste creusée par quinze laiteries pour essayer de s’affranchir de la volatilité des marchés. Trois entreprises ont commencé à proposer de tels contrats à leurs livreurs. Ils leur ont réservé un accueil mitigé.

Côté éleveurs, 90 % d’entre eux sont opposés à une quelconque régulation du volume. Seules trois laiteries ont mis un tel système en place. Afin que leur laiterie puisse planifier et arbitrer ses transformations, la plupart d’entre eux se montrent prêts à communiquer sur la base du volontariat leurs prévisions de livraisons, sur un, six ou douze mois, mais ils refusent net tout malus en cas de non-respect des volumes annoncés.

Les plus lus

éleveurs  avec leur troupeau au pâturage
« Nous dégageons 74 000 € de revenu disponible à deux en bio avec 36 vaches laitières »
Au Gaec du Bourguet, dans l’Aveyron, Camille et Lénaïc Vabre ont fait le pari osé de s’installer à deux sur une petite structure…
Anne et Jean-Marc Le Vourc’h, éleveurs
« En produisant moins de lait, nous avons amélioré notre marge brute de 100 €/1 000 l en un an »
Dans le Finistère, depuis qu’ils ont désintensifié leur système, Anne et Jean-Marc le Vourc’h ont amélioré tous les indicateurs…
Sylvain Tola, éleveur dans la Loire, et ses vaches montbéliardes au pâturage en mars
Prairie : « Dans la Loire, mes 65 vaches pâturent tout l’été sur 22 hectares »

Le dactyle, la luzerne, le lotier et six autres espèces composent les prairies des vaches laitières de Sylvain Tola, dans la…

Guillaume Dousset, éleveur à Frossay en Loire-Atlantique
« Nos bœufs prim’Holstein croisés hereford sont finis un an avant nos autres bœufs »

En Loire-Atlantique, les parcelles de marais de Guillaume et Maxime Dousset sont valorisées avec des bœufs croisés prim’…

Soins vétérinaires : « Nous avons opté pour un forfait de 37 euros par vêlage pour le suivi de nos vaches »

Certains éleveurs contractualisent les soins de leur troupeau avec leur vétérinaire. Le forfait permet un suivi régulier des…

Franck Bonraisin, associé du Gaec La Morice
« Nous avons gagné 10 €/1 000 l grâce à une vraie stratégie de renouvellement »

Depuis deux ans, le Gaec La Morice utilise le génotypage et la semence sexée pour limiter le nombre de génisses de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière