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Alsace
Une première à renouveler

L'Interprofession Fruits et Légumes d'Alsace a organisé, le 20 septembre, son premier Salon régional interprofessionnel.

L'Interprofession Fruits et Légumes d'Alsace (Ifla) avait l'habitude d'organiser des salons mettant en valeur les produits du terroir. “Saveurs et soleil d'automne” – qui a lieu tous les deux ans – en est un exemple, ou encore des expositions lors d'événements tels que la foire européenne de Strasbourg. Mais c'est la première fois que l'Ifla organise un salon professionnel. Le concept : les producteurs exposent, les acheteurs (GMS, grossistes, RHD) viennent à leur rencontre. Trente-cinq structures de producteurs alsaciennes (indépendants, coopératives, associations de producteurs…) ont ainsi déployé leurs étals dans une des salles du complexe culturel Les Tanzmatten à Sélestat (Bas-Rhin).

Conférence, remise de prix du concours d'étalage en GMS et signature d'une convention ont ponctué la journée.

La différence avec un Salon professionnel de la GMS ? « Ça coûte quand même moins cher pour le producteur. La GMS passe souvent par des structures et cela a un coût. Avec l'interprofession, c'est moins cher », selon Fabien Digel, directeur de l'interprofession régionale. Pour Philippe Beyaert, chef de groupe f&l national pour Auchan, venu du Nord pour l'occasion : « Dans un salon d'enseigne, on voit surtout nos fournisseurs. Ici, ça permet de rencontrer des d'autres producteurs. Et c'est aussi un salon que fruits et légumes ! ». Autre point important, il n'y a pas que les acheteurs dans les allées. Le personnel des magasins, directeurs, gérants ou chefs de rayon, est aussi venu rencontrer les producteurs. Cindy Bachman, chef de rayon au Super U de Diemeringen a déplacé toute son équipe. « C'est important pour nous de voir d'où viennent les produits, de pouvoir discuter avec les producteurs. On leur fait aussi des remontées clients ». Côté producteurs, la satisfaction semblait aussi de mise. « Nous, on ne voit jamais les chefs de rayon, rappelle Angèle Gloeckler, productrice d'endives. Cette rencontre nous permet de leur expliquer certaines choses, pourquoi sur un produit comme l'endive, il peut y avoir des ruptures par exemple. » Même si tous n'auront sûrement pas fait de business concret, nous laisserons le mot de la fin à Daniel Kiehl, producteur, négociant et grossiste en pommes de terre, qui souligne l'ambiance conviviale d'une telle rencontre : « C'est beaucoup plus agréable qu'une salle d'attente dans la laquelle on attend parfois pour au final voir personne ! »

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