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Promotion des f&l
Un “Fruit pour la récré” : des instants de distribution multipliés

FranceAgriMer a proposé sa notification sur la stratégie française pour “Un fruit pour la récré”. Elle prévoit notamment la possibilité de distribuer les fruits et légumes du programme à plusieurs moments de la journée. Autre nouveauté importante : l’opération est financée à 100 %.

Pour qu’un plat ou un aliment soit accepté, il y a bien sûr le goût, critère numéro 1. Mais vient ensuite l’accompagnement et la camaraderie. La cantine, ce n’est pas que l’aliment, c’est aussi le personnel encadrant, les copains à côté qui mangent ou non leur assiette.
© Archives FLD - Julia Commandeur

Juste après que la Commission européenne a annoncé, le 1er août, la mise en place officielle de la « fusion » des programmes de distribution de fruits et légumes et de lait à l’école (pour rappel, lire ici) FranceAgriMer proposait à l’interprofession des fruits et légumes sa notification sur la stratégie française. « Il s’agit juste d’une notification, elle n’a pas encore été acceptée », précise Laurent Grandin, vice-président d’Interfel. À la première lecture de la note, Laurent Grandin est plutôt satisfait : « Ça ouvre d’autres possibilités de consommation, il n’y a pas de contraintes supplémentaires a priori, mais il faudra voir ensuite la mise en œuvre de ces programmes ».

La nouveauté : « Une bonne multiplication des instants de distribution ». La notification prévoit en effet que les fruits et légumes entrant dans le cadre du programme "Un fruit pour la récré" pourront être distribués soit le matin, soit au moment du repas, soit l’après-midi. Est précisé en outre que la distribution lors du repas du midi est dédiée aux produits sous signe de qualité au sens large (bio, IGP, Label rouge…). Une bonne chose selon Laurent Grandin, « cela nous permettra de faire la promotion de produits différents et de qualité supérieure ».

La distribution lors du déjeuner a d’autres avantages : un personnel déjà présent qui en outre ne dépend pas de l’Éducation nationale. Il est en effet parfois difficile d’inscrire l’opération "Un fruit pour la récré" dans le temps de l’Éducation nationale. « On a sûrement un travail à mener que nous n’avons peut-être pas suffisamment fait auprès des rectorats », reconnaît, sur ce sujet-là, Laurent Grandin.

Autre nouveauté d’importance, le programme sera, à compter de cette rentrée, financé à 100 % (il était auparavant à 76 % et 51 % au tout début !) ce qui change un peu la donne. Avant les municipalités devaient mettre un peu de leur poche. « Cela devrait inciter plus de d’acteurs à participer », espère Laurent Grandin. On peut désormais se plaire à rêver que tout l’argent alloué au programme soit utilisé ! Pour l’année scolaire 2015-2016, seulement 2,2 M€ ont été dépensés sur un budget de 15 M€ ! (Le bilan de l’année scolaire 2016-2017 n’est pas encore clos, les remboursements pouvant se faire jusqu’à fin décembre). L’opération "Un fruit pour la récré" est importante non seulement pour la santé des enfants, consommateurs de demain, mais aussi pour le développement de la filière f&l. Le budget alloué pour la France est 18 M€ et, au niveau européen, il s’agit de 130 M€, « la plus grosse opération de promotion des f&l au niveau de l’Europe », rappelle Laurent Grandin.

 

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