Pêche/Abricot - Pêche/Abricot : variétés et stratégies
Avec un verger qui s’est stabilisé et l’annonce d’une nouvelle segmentation, la pêche espère des lendemains meilleurs. L’abricot français cherche, quant à lui, à séduire avec des variétés toujours plus gustatives et adaptées à leurs terroirs.
Avec un verger qui s’est stabilisé et l’annonce d’une nouvelle segmentation, la pêche espère des lendemains meilleurs. L’abricot français cherche, quant à lui, à séduire avec des variétés toujours plus gustatives et adaptées à leurs terroirs.
A lire sur notre supplément "Références pêches/abricots" du n° 329
Pêche : Des raisons de positiver
Avec un verger qui s’est stabilisé et l’annonce d’une nouvelle segmentation, la pêche espère des lendemains meilleurs. L’avantage de cette nouvelle segmentation, qui participe à la construction d’un discours positif, c’est qu’elle repose sur le verger existant. Un verger qui est à la peine.
A la recherche de la variété de pêche idéale
Les variétés de pêche du verger de demain seront celles qui ont des performances élevées et reproductibles par le plus grand nombre de producteurs.Si l’époque de maturité, le calibre et la coloration des fruits entrent dans la panoplie des critères de recherche de la variété de pêche idéale, il faut y ajouter les trois composantes qui sont : un arbre facile à conduire, un fruit de bonne qualité gustative et une faible sensibilité aux différents bio-agresseurs. Des outils d’aide au choix des variétés sont proposés par le Ctifl avec les présentations variétales, la base de données variétés*, Covarfel, et la base de données technico-économiques EFI©.
La pêche revisite son rayon
La segmentation de la pêche, initiée par l’AOPn, s’engage dans la voie d’une meilleure communication des producteurs vers les consommateurs. Et le rayon pêches-nectarines devrait s’en trouver dynamisé.«Au sein de l’AOPn pêches-nectarines, les producteurs ressentent et partagent avec la distribution le même constat : la famille des pêches et nectarines souffre d’un manque de reconnaissance s’agissant de la valeur du travail fourni par les producteurs. A ce constat il faut ajouter la tendance à la baisse de la consommation. Cependant, une étude réalisée par le Ctifl en 2011 a tout de même montré que la pêche française véhicule une image qualitative », explique Frédéric Chatagnon de Sève Conseil.
L’abricot continue ses mutations
Avec une volonté de gagner des parts de marché en s’appuyant notamment sur la précocité, l’abricot français cherche à séduire avec des variétés toujours plus gustatives et adaptées à leurs terroirs.Depuis les années 2000, l’expérimentation va vers des fruits plus gustatifs. « L’offre variétale est différente et nous l'avons regroupée en grands groupes dans le cadre de notre guide pour la distribution. Mais indubitablement, l’axe principal reste le gustatif, même si la coloration est un point déterminant. » C’est le problème du jaune et du rouge qui pourraient trouver une combinaison parfaite dans le blushé ! »Je crois qu’il faut tendre dans cette direction, souligne Sabine Alary (SIP2M), car trop de consommateurs ont été trompés par une couleur rouge attirante mais décevante sur le plan gustatif. » L’abricot n’en a donc pas fini avec sa mutation. De nouveaux types pourraient apparaître à plus ou moins long terme. Comme des abricots rouges, très rouges ou à chair blanche.
Lire les articles complets et les interviews des éditeurs de variétés sur réussir F&L 329