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Pays-Bas
Les fruits, à l’origine de la croissance des ports néerlandais en 2018

Près de 10 Mt de produits alimentaires frais ou surgelés ont été traitées par les places maritimes aux Pays-Bas l’an dernier. Plus de la moitié était des fruits.

Le port de Rotterdam concentre 97 % des importations maritimes de fruits aux Pays-Bas.
© Agro Merchants Group

Selon une récente étude de l’office néerlandais des statistiques (CBS) sur le transport international de marchandises par mer, les produits réfrigérés ou surgelés (reefer) ont représenté 10 des 65 Mt de produits transitant sur les ports néerlandais, ou plus précisément sur celui de Rotterdam qui concentre 97 % des flux. Celui de Vlissingen, très axé fruits du fait de l’activité de Chiquita, ne représente que 3 % des flux. Les fruits constituent la catégorie ayant la plus forte croissance parmi l’ensemble des flux reefer, avec plus de 5,5 Mt, soit +22 % par rapport à 2017. Par comparaison, en 2011, “seulement” un peu plus de 3,5 Mt de fruits avaient été manutentionnés sur les ports néerlandais.

L’étude de CBA confirme aussi la tendance enregistrée depuis plusieurs années : le basculement vers le conteneur reefer au détriment du bateau réfrigéré conventionnel. L’offre de fruits sur ces derniers a chuté de 4 % à près de 1Mt en 2018, tandis que celle en conteneurs a augmenté de 43 % (5,5 Mt).

En 2018, en termes de pays d’origine des produits, le Brésil et l’Afrique du Sud sont les deux principaux pays expédiant vers Rotterdam et Vlissingen.

L’offre en provenance de l’Afrique du Sud a augmenté de près de 13 %, atteignant pour la première fois plus d’un million de tonnes. Le Brésil a amélioré sa part de marché de 1,6 % par rapport à 2017.

En termes de produits, l’Afrique du Sud encore a fourni la plupart des raisins (185 000 t), tandis que le Pérou a expédié 109 000 t d’avocats (première origine pour ce fruit). L’Afrique fournit le plus grand nombre d’oranges (Afrique du Sud, Égypte et Maroc se classant dans le trio de tête). La progression de la Colombie (+90 % en 2018) et du Panama (+46 %) est essentiellement due aux exportations de bananes.

L’étude confirme la tendance du basculement vers le conteneur reefer au détriment du bateau réfrigéré.

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