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Ardèche - châtaigne : « Garder le cap malgré les années difficiles »

La présence dans la salle d'élus aux côtés des producteurs, distributeurs et metteurs en marché prouve la dynamique de la filière.
© Apasec

Après une récolte de châtaigne 2017 catastrophique marquée par la sécheresse, la campagne 2018 n’a pas non plus été à la hauteur des attentes, ont constaté les producteurs ardéchois début avril à Privas. Malgré un début de saison prometteur, la sécheresse de septembre a engendré un stress hydrique important. Résultat : un déficit de récolte d’environ 30 % (3 200 t récoltées) et une qualité sanitaire dégradée. La maladie de l’encre s’est également développée ces dernières années. « Les campagnes difficiles ont été récurrentes ces dernières années », déplore Daniel Vernol, président du SDCA. Jean-Luc Flaugère, président de la Chambre d’agriculture, de s’inquiéter : « avec le changement climatique, la châtaigneraie ardéchoise pourrait remonter de 300 mètres en altitude d’ici 30 ans. » Malgré les difficultés, la castanéiculture ardéchoise jouit d’une vraie dynamique collective. La création de l’AOP Châtaigne n’y est pas étrangère, et les adhésions se poursuivent avec actuellement 265 producteurs, 11 expéditeurs et deux entreprises de transformation. Issu des besoins de la filière, le plan régional Châtaigneraie traditionnelle a déjà rempli une partie des objectifs. Près de 5 900 arbres ont été réhabilités et 4 500 arbres plantés ou greffés. « Il nous faut poursuivre ce travail fructueux, qui doit se pérenniser au-delà de 2020 », plaide Daniel Vernol.

Mylène Coste

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