Aller au contenu principal

Les victimes du loup mieux indemnisées

Les arrêtés du Plan national d’actions sur le loup augmentent les moyens mis à disposition des éleveurs pour prévenir les attaques ainsi que les indemnisations en cas de perte.

Chien de protection au milieu d'un troupeau de chèvres alpines.
La responsabilité pénale des éleveurs liée aux dommages causés par les chiens de protection sera revue dans le Projet de loi d'orientation et d'avenir agricole.
© A. Villette

L’État a présenté fin février les projets de textes mettant en application le Plan national d’actions 2024-2029 sur le loupIl prévoit notamment un nouvel arrêté-cadre sur les tirs, qui approuve l’utilisation des caméras d’observation nocturne, retire l’obligation d’éclairage pour les louvetiers et autorise deux voire trois tireurs pour les tirs de défense simple.

Le plan vise aussi à accélérer les procédures de délivrance des autorisations de tirs (maximum 48 h après attaque) ainsi que le déploiement des louvetiers (sous 48 h si une autorisation est déjà accordée, 72 h si une nouvelle autorisation est nécessaire). Les préfets seront également chargés de spécialiser des louvetiers sur les tirs de loups.

Augmentation des indemnités

Enfin, les barèmes d’indemnisation des dommages causés aux élevages par la prédation du loup, de l’ours et du lynx sont revalorisés à hauteur de 25 % pour les caprins et de 33 % pour les ovins. En 2022, l’État a recensé 552 attaques de chèvres dont 514 mortelles. Le Projet de loi d’orientation et d’avenir agricole (PLOA) a ajouté un article spécifique ayant pour but de sécuriser les éleveurs propriétaires de chiens de protection des troupeaux. L’article clarifie la responsabilité pénale des éleveurs pour les dommages causés aux tiers par les chiens, mais aussi la nomenclature ICPE (au-delà de neufs chiens de plus de quatre mois, les détenteurs doivent le déclarer et respecter certaines obligations) ainsi que les troubles sonores (aboiements). Finalement, le plan prévoit de financer plusieurs recherches sur la prédation dont une étude sur les apports écosystémiques de la présence lupine et sur les nouveaux outils de protection innovants.

Les plus lus

Chèvrerie vue d'avion
« On veut travailler dans de bonnes conditions et que les chèvres soient bien »
L’EARL des Tilleuls a investi dans un bâtiment tout confort pour travailler dans de bonnes conditions. Salle de traite, stalle de…
Les lactations longues en élevage caprin
Nouveau guide pratique sur les lactations longues en élevage caprin
L’Institut de l’élevage publie un guide de 64 pages pour aider les éleveurs de chèvres à maîtriser les lactations de plus 16 mois.
Vue extérieur de la fromagerie Soignon
Soignon étudie un gros déménagement
La fromagerie Eurial qui fabrique les fromages de chèvre Soignon pourrait quitter son site historique des Deux-Sèvres pour s’…
Répartition régionale du cheptel français de chèvres au 1er novembre 2023 et évolution par rapport à 2022
Recul du cheptel caprin quasi généralisé en 2023
Le cheptel caprin français est en recul dans quasiment toutes les régions. Analyse et graphique de l’Institut de l’élevage.
Chèvre alpine au pâturage au Pradel en Ardèche
Une vraie rupture pour assainir le pâturage des chèvres
Ne pas faire revenir les chèvres pendant plus de trois mois dans une prairie en été a permis d’éliminer en moyenne 90 % des…
Christophe Maudet et Benoît Gavaland
Terrena réfléchit à une offre de chevreaux de sept jours
L’OP caprine de Terrena veut collecter une partie des chevreaux à sept jours afin d’étaler le pic de production de février.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre