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Partenariat
Marmilhat fête ses 30 ans de Sommet !

Depuis 1993, près de 6 000 élèves du Lycée agricole de Marmilhat (63) sont passés par la case « Sommet de l’élevage », faisant de l’établissement un partenaire incontournable de l’évènement.

Le Lycée de Marmilhat prête pour la première fois main forte au Sommet de l'élevage en 1993.  À l'époque, l'évènement n'est qu'un petit comice agricole.
Le Lycée de Marmilhat prête pour la première fois main forte au Sommet de l'élevage en 1993. À l'époque, l'évènement n'est qu'un petit comice agricole.
© © EPLEFPA Marmilhat

Cournon d’Auvergne, 1993 : Fabrice Berthon, fondateur du Sommet de l’Élevage, prépare la deuxième édition de ce qui est alors un petit comice. L’année précédente, le manque de main-d’œuvre a impacté la bonne tenue du site. Afin d’y remédier, le jeune homme frappe à la porte du Lycée agricole de Marmilhat pour demander son aide. L’établissement répond présent. 30 ans et 30 Sommets plus tard (2020 ayant été annulé), le partenariat reste intact ! « Le Sommet a grandi avec Marmilhat et réciproquement » souligne Gaël Plantin, professeur d'informatique et responsable des élèves de BTS travaillant sur le Sommet. Cette année, ils sont 117 élèves à prêter main forte aux organisateurs, pour le montage, l’entretien et le démontage du site. Au total, près de 6 000 élèves et anciens élèves des BTS et Bac pro de Marmilhat peuvent se vanter d’avoir activement participé au plus grand rendez-vous européen des professionnels de l’élevage.

Temps fort dans la formation
Pour les 28 élèves en première année de BTSa ACSE, l’année scolaire commence fort ! La rentrée à peine digérée, les camarades qui se connaissent à peine s’apprête à embarquer dans l’aventure Sommet pour une durée de trois semaines. Formés en amont au pilotage de chariots élévateurs et télescopiques, ils s’occuperont du montage des infrastructures, de l’entretien des allées, de l’évacuation du fumier, du démontage et du nettoyage des halls 2 et 3. Pour Gaël Plantin, il s’agit d’un moment charnière dans leur formation. « Au fil des jours, les étudiants apprennent à organiser leur travail, gagnent en autonomie et en confiance en eux (…) Quand c’est fini, ils ont vécu des moments forts et créé des liens solides avec leurs camarades, mais aussi avec leurs professeurs encadrants. C’est une expérience qui compte pour la suite de leur apprentissage et leur future vie professionnelle ».
Durant l’évènement, des élèves en Bac pro CGEA, aménagements paysagers et STAV spécialité valorisation des espaces viendront quelques jours en renfort, pour aménager les rings et podiums, et aider à l’entretien des allées et au démontage du site.
Enfin, du côté du CFPPA de Marmilhat, neuf apprentis de 1ère Bac pro CGEA auront l’occasion de poser leurs questions au Ministre de l’agriculture Marc Fesneau, après sa conférence.

Partenariat gagnant-gagnant
Si le Sommet de l’élevage constitue une précieuse opportunité pédagogique pour les écoles partenaires (Marmilhat, Brioude, Breuil-sur-Couze, VétAgro sup, MFR Gelles…), ces dernières apportent elles aussi beaucoup à l’évènement. D’abord, parce qu’elles fournissent une main-d’œuvre nombreuse (450 élèves en 2022), et ce à des tarifs bien inférieurs à ceux des entreprises. Ensuite, parce que ce système garantit au Sommet d’embaucher des employés aguerris dans les années qui suivent. Ludovic Daubannay, régisseur au Sommet de l’élevage et ancien élève de Marmilhat, en sait quelque chose : « les organisateurs nous font totalement confiance car ils savent que nous connaissons l’évènement sur le bout des doigts » affirme-t-il. Aujourd’hui, il forme et encadre les étudiants de BTS durant leurs trois semaines de présence, « on essaie de repérer les plus impliqués d’entre eux pour assurer la relève des régisseurs et chauffeurs ». Pour Ludovic, ça ne fait aucun doute, les élèves sont indispensables à l’organisation de l’évènement.
Pour toutes ces raisons, Gaël Plantin milite pour que cet exercice soit davantage reconnu, de façon à maintenir ce partenariat et motiver un ou une collègue à prendre sa succession en tant que responsable à l’horizon 2025.
 

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