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Quel est l’impact de l’étiquetage pour les produits ovins vendus en supermarchés ?

Flavien de Vaugelade Breuillac, responsable du développement des filières animales chez Système U, explique l’impact de l’étiquetage pour les produits ovins vendus en supermarchés.

Flavien de Vaugelade Breuillac, responsable du développement des filières animales chez Système U
Flavien de Vaugelade Breuillac, responsable du développement des filières animales chez Système U
© L. Duverne

« Le simple fait d’exposer le nom de la marque véhicule des informations. Par exemple, pour la marque U, il s’agit d’un engagement sur le long terme axé globalement sur le progrès de l’élevage, le respect de l’environnement et le bien-être animal. Les marques peuvent ensuite ajouter à cela des labels et des mentions comme “nourri sans OGM” ou “élevé sans traitement antibiotique” par exemple. D’après certaines études consommateurs, l’acte d’achat s’effectue en moins de trois secondes et est déterminé majoritairement par le produit en lui-même (le morceau, sa couleur, le gras), son origine, son prix, et enfin les labels ou les mentions sur l’emballage. Pour avoir un intérêt, les indications sur l’emballage doivent donc être reconnues par le consommateur. Pour les produits animaux, les plus connus sont Label Rouge (96 % des consommateurs le connaissent et savent décrire grossièrement ce qu’il signifie), Bleu Blanc Cœur, Agriculture Biologique ou le Nutriscore. Les labels, de manière générale, rassurent le consommateur.

Il y a de plus en plus de labels à score, accompagnés de l’émergence d’outils comme Yuka ou Y’a quoi dedans. L’idée est bonne et pouvoir comparer des produits selon leur score est une plus-value pour le consommateur. En utilisant une méthode de calcul qui tient compte d’un maximum de critères (rémunération de l’éleveur, origine des animaux et de leurs aliments, conditions d’élevage et de transformation, etc.), on obtient quelque chose d’intéressant et de synthétique. Cela a plus de sens que le "sapin de Noël" de labels que l’on peut parfois rencontrer. Le point faible de ce genre de score est qu’il y a forcément eu des choix de faits pour caractériser et pondérer le processus de notation du produit. Chacun a sa propre sensibilité et favorise un aspect ou un autre de la production alimentaire. Pour une marque, mettre sur l’emballage un label ou une mention particulière traduit une volonté de se différencier des concurrents, alors qu’un score global a l’avantage de forcer à jouer sur tous les critères à la fois. »

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