Produits phytosanitaires : Bruxelles adopte le dispositif simplifié pour les pesticides biologiques
La Commission européenne vient d’adopter de nouvelles règles visant à accroître la disponibilité et l'accès aux produits phytopharmaceutiques biologiques destinés à être utilisés dans les champs des États membres.
La Commission européenne vient d’adopter de nouvelles règles visant à accroître la disponibilité et l'accès aux produits phytopharmaceutiques biologiques destinés à être utilisés dans les champs des États membres.
Afin de soutenir la transition de l'UE vers des systèmes alimentaires durables et la réduction de l'utilisation des pesticides chimiques dans le cadre de la stratégie « De la ferme à la table », la Commission a décidé de mettre en place de nouvelles règles qui vont faciliter l'autorisation des micro-organismes destinés à être utilisés comme substances actives dans les produits phytopharmaceutiques.
Cette décision va permettre aux agriculteurs de l'UE d’avoir plus d’options pour remplacer les produits phytopharmaceutiques chimiques par des alternatives plus durables, selon la Commission européenne.
« La transition vers des systèmes alimentaires plus durables implique de trouver des alternatives aux pesticides chimiques qui respectent notre planète et notre santé. La Commission s'est engagée à faciliter ce processus en développant le nombre d'alternatives biologiques et à faible risque sur le marché - nous avons déjà approuvé 20 alternatives à faible risque depuis le début de notre mandat. Grâce à ces nouvelles règles, nous ferons en sorte que les alternatives biologiques puissent arriver à nos agriculteurs encore plus rapidement. Plus nous investissons collectivement de ressources dans l'évaluation des produits phytopharmaceutiques, plus nous aurons d'alternatives sûres pour tenir notre engagement de réduire de 50 % l'utilisation des pesticides chimiques d'ici 2030 » a indiqué la Commissaire européenne à la santé Stella Kyriakides.
Les nouvelles règles placeront les propriétés biologiques et écologiques de chaque micro-organisme au cœur du processus d'évaluation scientifique des risques. Elles devraient permettre d'accélérer l'autorisation des micro-organismes et des phytopharmaceutiques biologiques qui en contiennent.
Déjà approuvées par les États membres en février 2022, les nouvelles règles s'appliqueront à partir de novembre 2022.