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Le porc mâle entier va-t-il s'imposer en France?

Les porcs mâles entiers ou immunocastrés abattus sur la zone Uniporc Ouest ont atteint 37 % du nombre total de porcs mâles abattus à la fin 2022, selon les chiffres publiés sur le site internet de l’organisme de pesée-classement-marquage (1). Sur l’ensemble de l’année, 567 000 mâles entiers de la gamme « Uniporc entiers » (2) s’ajoutent aux 2,5 millions abattus par Cooperl. Soit un peu plus de 3 millions de porcs mâles entiers ou immunocastrés sur un total de 19 millions de porcs charcutiers abattus en 2022.

Pour contrôler le risque d’odeur qui concerne environ 2 % des carcasses de mâles entiers, Uniporc Ouest a déployé le protocole Sanmalo dans les abattoirs demandeurs. À l’image des opérations de pesée classement, il assure aux éleveurs une notation des carcasses objective et indépendante. Les éleveurs de porcs de La Réunion appliquent désormais cette méthode pour contrôler à l’abattoir les carcasses de mâles immunocastrés.

Les filières ont donc désormais à disposition trois types de production de mâles (castrés sous anesthésie, immunocastrés et entiers) dont les avantages et les inconvénients ont été synthétisés dans une étude australienne. Pour les éleveurs, la flambée du prix de l’aliment renforce l’intérêt de produire des porcs mâles entiers, grâce à leur meilleur indice de consommation.

(1) https://www.uniporc-ouest.com/statistiques/

(2) Cette gamme cumule les mâles entiers et immunocastrés

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