Valécrin renaît au cœur des Alpes
Difficile de s'imposer dans le domaine des eaux en bouteilles face aux géants Danone et Nestlé Waters quand on est une PME. La société Valécrin, lancée en 2002 par Denis Tribel (comptant pourtant EDF parmi ses soutiens), en a fait les frais deux ans après la commercialisation des premières bouteilles sorties de l'usine de Le Perier (en Isère). Après une mise en redressement judiciaire et la reprise par Sidem Source (filiale de Covivium) et l'entrepreneur Laurent Ledermann en 2005, le temps d'obtenir les autorisations nécessaires, l'affaire redémarre enfin. L'assise financière de l'entreprise vient d'être renforcée par l'entrée au capital du groupe financier IDI. L'usine peut produire 60 millions de cols par an. Valécrin, qui emploie actuellement 8 personnes, affiche l'objectif d'atteindre 10 M Eur de chiffre d'affaires et la création d'une vingtaine de postes d'ici 2011. Située à 1000 mètres d'altitude au cœur des glaciers du massif des Ecrins (dans les Alpes), l'eau de source Valécrin dispose du label certifié « eau de source de montagnes ». Sa faible teneur en sels minéraux (calcium : 6,1, sodium : 1,8, magnésium : 17,5, potassium : 0,8, bicarbonate : 181,8, chlorures : 0,8, sulfates : 72, nitrates : 2,4 en mg/l) permet à cette eau de convenir à l'alimentation des bébés. Positionnée parmi les eaux de source haut de gamme (avec un prix de vente conseillé de 2,32 euros le pack de 6 bouteilles de 1,5 litres), Valécrin est déjà dans les linéaires des Intermarché et Casino de Rhône-Alpes. Sa promotion est assurée en partie par le partenariat signé avec Rhône-Alpes Tourisme. Valécrin ne se cantonne pas au marché régional. Elle vient de trouver un débouché dans la ville de Shanghai.