Maïsadour réorganise ses filiales agroalimentaires
> Le siège de Maïsadour, Les Fermiers du Sud-Ouest et le site de Brioude (43) reconverti dans les spécialités de poissons.
L'exercice 2013/2014 de Maïsadour est à marquer du trident de Neptune. Le groupe, propriétaire de Delpeyrat, a repris l'usine de saumon fumé de Ledun pêcheurs d'Islande en Seine-Maritime ; il a fondé la société Delmas et la marque éponyme de poisson frais (truite d'Aquitaine, saumon frais et poisson blanc) en intégrant les actifs de Viviers de France dans les Landes et Viviers Marins dans le Pas-de-Calais. Il a fallu former des équipes à l'achat et à la couverture de risque dans le poisson frais à Boulogne-sur-Mer. Delpeyrat, qui s'est lancé dans le saumon supérieur avec l'achat d'une petite usine de Haute-Loire en septembre 2012, a équilibré ses positions entre le fond de rayon et les promotions. L'exercice a aussi été marqué par la réorganisation. Ainsi, la commercialisation des foies gras Excel a été intégrée à Sarrade, partenaire de la RHF et des collectivités.
Les ventes de volailles de la société Fermiers du Sud-Ouest (FSO) sont montées en puissance, et misent sur 5,5 % de progression pour 2014. « L'alliance avec Gastronome en GMS a particulièrement bien fonctionné », se félicite Thierry Zurcher, directeur général arrivé en avril dernier. « Il s'agissait pour Maïsadour de construire une filière amont suffisamment organisée », explique-t-il. Les filières sous IGP Landes, Gers, Périgord se sont confortées, moyennant la rénovation du site de transformation périgourdin. Le tonnage des volailles labellisées a dépassé celui des volailles standard.
“Les gros volumes de saumon fumé sont désormais produits en Seine-Maritime
Sur le plan industriel, ” Thierry Zurcher pense finaliser la réorganisation en 2015/2016. Celle-ci concerne le saumon fumé et les plats cuisinés. Les gros volumes de saumon fumé sont désormais produits en Seine-Maritime, laissant à l'usine de Haute-Loire, acquise en septembre 2012, les « spécialités ». Quant aux plats cuisinés, les ambitions de développement en GMS dans les Deux-Sèvres ont été revues à la baisse. Le site de Thouars va se replier sur la restauration hors domicile au profit de celui du Lot-et-Garonne à Agen. Sylvie Carriat