Les filières viande et poisson toujours sous surveillance aiguë
Réunis hier rue de Varenne les professionnels des filières viande ont pu exposer leurs propositions pour améliorer la traçabilité dans la filière. Parmi elles, la charte anti-fraude annoncée par l’Ania en février dernier et validée par le ministère renforcera les contrôles entre fournisseurs et acheteurs de viandes pour la transformation. Autre mesure : la simplification des codes des usages (réunis dans un code qualité) pour déterminer clairement la qualité de minerais autorisés dans les plats cuisinés. Si les acteurs du secteur affichent leur bonne volonté, pas question pour le ministre de baisser la vigilance sur la filière. « Nous jugerons l’effet de ces progrès en maintenant le même niveau de contrôle jusqu’à fin 2013 voire 2014 », a expliqué Benoît Hamon, ministre délégué à l’économie sociale et solidaire et à la consommation, au sortir de la rencontre. Cela va permettre aux acteurs de hisser le niveau d’exigence et à la filière de sortir de cette crise par le haut, en restaurant la confiance du consommateur ». Pour l’étiquetage de l’origine des viandes sur les plats préparés, il reste à mobiliser les partenaires européens dont, pour certains, « la motivation vacille dans ce contexte de crise », note le ministre. Les moyens de la DGCCRF devraient par ailleurs être renforcés l’an prochain. Benoît Hamon a annoncé avoir demandé une hausse des budgets de la direction dans le cadre de la prochaine loi de finances.