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L'activité traiteur reste un point de vigilance pour LDC


> En 2013, les ventes du pôle traiteur de LDC ont reculé à 496,3 millions d'euros, malgré le récent plan industriel.
LDC a amélioré sa rentabilité sur l'exercice 2013/2014, malgré une activité traiteur à peine à l'équilibre. Explications.

Sur son exercice 2013-2014, le groupe LDC a atteint un chiffre d'affaires de 3,025 milliards d'euros (+3,5 %), pour un bénéfice net part du groupe en progression de 19,8 % à 77,5 millions d'euros. Malgré le fléchissement de la consommation, notamment au second semestre, le volailler a maintenu ses volumes commercialisés sur l'ensemble de l'exercice avec une légère progression de 0,6 % à 461 000 tonnes. La rentabilité du pôle a néanmoins été bonne et est ressortie à 5 % du chiffre d'affaires à 116,4 millions d'euros.

Au premier semestre, le groupe a bénéficié de l'arrêt des activités de Doux et de l'intégration de deux de ses sites, ceux de Sérent (56) et de Laval (53). Ces deux outils ont nécessité 5 millions d'euros d'investissement, le site de Sérent ayant été spécialisé dans la découpe de volailles à destination du marché des PAI. « Le site est passé de 120 000 poulets abattus par semaine à 140 000. Cela augmente d'abord pour les PAI du groupe, mais d'autres acteurs nous abordent », précise Denis Lambert, président-directeur général de LDC, qui montre des velléités sur ce marché des PAI de volailles de 300 000 tonnes, à 80 % importées. En 2013/2014, le groupe a investi 65,7 millions dans ses outils de volaille et prévoit 80 millions d'euros sur l'exercice en cours. Le pôle traiteur du groupe concentre encore quelques déceptions de la part de la direction. Les effets du plan industriel ne sont pas encore au rendez-vous et 2 000 tonnes de plats cuisinés surgelés à marque de distributeur ont été perdues en raison de l'affaire de la viande de cheval. Pour cette raison principale, les ventes du pôle ont reculé à 496,3 millions d'euros.

110 millions d'euros d'investissement annoncés pour 2014

Concernant les investissements industriels, 16,4 millions d'euros ont été engagés pour le pôle traiteur, notamment pour la spécialisation de ses treize sites (finalisée fin juin). Un programme de 20 millions d'euros est prévu sur l'exercice en cours. Au total, en intégrant ses pôles amont et international (la Pologne concentre 96 % de ses ventes), LDC investira 110 millions d'euros cette année dans ses outils de production.

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