La fièvre catarrhale plombe l’élevage charentais
La multiplication de cas de fièvre catarrhale ovine ou maladie de la langue bleue inquiète les éleveurs charentais et les autorités sanitaires qui ont placé le département en zone réglementée. En l’espace de deux semaines, leur nombre aurait été multiplié par cinq (34 recensés officiellement depuis le 12 juillet, tandis que des analyses pourraient en confirmer d’autres) le sud charentais paraissant la région la moins touchée par l’épizootie. Les autorités agricoles invitent donc vivement les professionnels à vacciner leurs cheptels, sur la base des sérotypes 1 et 8 présents sur leur zone. Le premier est obligatoire depuis le début de l’été, le second pourrait le devenir localement. Reste le problème des vétérinaires disponibles en période estivale, face aux chiffres des troupeaux sur le terrain : 70 000 brebis et 160 000 bovins recensés sur le département à travers 4 000 élevages dont 700 auraient été vaccinés depuis juillet.
