« Consommer ni trop ni trop peu de lipides » recommande l’Afssa
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments relève un peu la limite conseillée des apports énergétiques sous forme de graisses. Dans sa nouvelle recommandation diffusée hier, la part des lipides peut monter jusqu’à 40 % des apports énergétiques (les calories), soit au-delà de la limite de 35 % recommandée en 2001. Ceci « en l’absence d’excès d’apport énergétique », est-il précisé. L’Afssa rappelle la règle première, qui n’est pas de proscrire les huiles et graisses mais « d’équilibrer les apports et les besoins énergétiques ». Car de nombreux acides gras sont utiles à la couverture des besoins physiologiques et à la prévention de certaines pathologies. Les bienfaits des acides gras polyinsaturés, en particulier, sont connus. Mais l’Afssa fait aussi savoir que les acides gras saturés à chaîne courte ou moyenne « peuvent avoir des effets positifs sur la santé ». Un bon point pour le beurre -qui contient 11% de ce type d’acides gras- et pour les fromages et les produits laitiers non écrémés. Le problème réside dans l’excès d’acides gras saturés consommés. Or, en France, ils représentent en moyenne 16 % des apports énergétiques quand ils ne devraient pas dépasser 12%. Ces nouvelles données scientifiques reconnues par l’Afssa influeront sur le PNNS (programme national nutrition santé).