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Comment Délices du Palais renaît de ses cendres

Un peu plus d’un an après avoir entièrement brûlé, l’usine ligurienne de Délices du Palais a été entièrement reconstruite. Le pâtissier entend rattraper son année de retard par rapport à la concurrence.

15 millions d’euros : c’est le montant de l’investissement global qu’il aura fallu à la société Délices du Palais pour reconstruire entièrement son unité de production de Renaison, dans la Loire. « Le succès d’un nouveau départ après un tel sinistre ne repose pas uniquement sur l’argent. Heureusement, notre société mère, Royal Smilde, a annoncé très rapidement son intention de reconstruire l’usine. Pour que notre projet réussisse, nous avons dû travailler très vite – moins de 12 mois – et fédérer l’ensemble de nos collaborateurs – salariés, fournisseurs, clients – autour de notre idée », explique Thomas Dillon Corneck, directeur général de Délices du Palais, qui poursuit : « Construire une usine dans un délai aussi court demande une organisation irréprochable. En effet, nous avons identifié plus de 400 problèmes à gérer simultanément, qui vont du plus simple, comme trouver un nouveau four de cuisson, jusqu’au plus compliqué, comme assurer l’emploi et le salaire de notre personnel durant la période de construction, ou encore poursuivre la production sans usine. Pour cette dernière problématique, par exemple, nous avons installé à Mably – à seulement quelques kilomètres du site sinistré – un atelier temporaire avec une ligne d’assemblage et une ligne de surgelé. Aujourd’hui, plus de 80 % des problèmes sont résolus. Il nous en reste encore 20 % à éliminer. »

10 000 m 2 de production

L’usine a donc été entièrement reconstruite en à peine un an. Elle compte désormais une superficie globale de 10 000 m 2, organisée en deux parties : une première dédiée à la fabrication des produits « prêt à garnir », placée à température ambiante (5 lignes de production), et une seconde partie consacrée à la production des entremets surgelés (2 lignes de fabrication), placée à une température de 14°C. Évidemment, l’ensemble du bâtiment a été équipé contre le risque incendie, avec l’installation de sprinkler (gicleur d’eau installé au plafond) dans l’ensemble de la structure. L’usine a été pensée en conformité avec le principe de la marche en avant. Les matières premières entrent à un bout de l’usine et ressortent une fois transformées à l’autre bout de l’unité de production, sans jamais se croiser. « C’est une chance de pouvoir créer une unité de production de A à Z. Nous avons donc conçu cette usine en prévoyant un maximum de flexibilité. Ainsi, dans les années à venir, nous aurons la possibilité d’agrandir les deux ateliers », reprend Thomas Dillon Corneck. Enfin, la nouvelle unité a été bâtie pour répondre aux exigences réglementaires (HACCP) et à celles de ses clients (IFS et BRC). L’entreprise espère obtenir l’IFS pour son site de Renaison d’ici au début de l’année 2010.

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