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Redonner vie aux prairies fatiguées

La productivité d’une prairie temporaire est maximale les quatre ou cinq premières années, puis son rendement décroît. Pour savoir s’il faut ou non la renouveler, la première étape est d’en faire le diagnostic. Et de comprendre le cas échéant les raisons de sa dégradation. Certaines pratiques, telles que l’entretien du pH, la fumure phospho-potassique et l’alternance fauche-pâture, s’avèrent déterminantes pour prolonger la durée de vie de vos prairies.

Le sursemis d’espèces prairiales est aussi une option. Ou, plus original, le sursemis de méteil sur prairies vivantes. Prometteuse mais exigeante, cette technique permet de rebooster vos prairies dégradées tout en produisant un fourrage supplémentaire sur la même surface à faible coût.

Parfois, un renouvellement de la prairie s’impose. Pour limiter au maximum la discontinuité de pâturage sur les parcelles accessibles aux laitières, certains font pâturer une dérobée fourragère entre deux prairies (colza fourrager/RGI, betteraves, sorgho multicoupe, avoine, etc.) avant de semer une nouvelle prairie à l’automne ou au printemps. Retrouvez dans ce dossier de multiples expériences de réimplantation, sous couvert de méteil ou pas. Il n’y a pas de recette qui marche à tous coups, mais un panel de solutions à adapter selon vos contraintes et les conditions de l’année.

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