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Produits d’import
La demande en fruits d’importation doit progresser malgré les entraves

Les campagnes de fruits d’hémisphère Sud se mettent en place avec un peu de retard. L’import subit une forte pression des acheteurs qui rattrapent la marge perdue sur les produits locaux.

Après deux mois assez difficiles pour le commerce, la pression des acheteurs s’exerce en priorité sur les produits d’importation. Ainsi, en agrumes, les animations de fin d’année se négocient souvent à prix stable par rapport à ceux très bas de l’an passé. Toutefois, un calibre moyen supérieur sur la récolte actuelle soutient le chiffre d’affaires. Par la suite, le déficit est prévu supérieur pour les variétés tardives que pour celles de pleine saison.
En raisin Italia, certains fournisseurs cherchent à terminer plus vite. Certains lots plus fragiles font donc encore pression entre 0,80 et 1 €. En Espagne, la campagne d’Aledo va débuter, du moins dès que les pluies auront cessé... Et dès que les prix en production seront à plus de 1,20 €.
Dès le début de saison, l’offre de Red Globe du Pérou est déjà assez abondante. En Afrique du Sud, les prévisions de récolte sont similaires à celles de l’an passé mais certains les estiment supérieures. Elles sont en progression dans les zones précoces du Nord-Ouest où la récolte a débuté avec une semaine de retard.
Le début de saison des fruits d’hémisphère Sud est moins précoce que prévu. Les premiers lots de pêche d’Afrique du Sud sont débarqués cette semaine mais elles manquent de maturité. La vente des nectarines débute mi-novembre. Les prévisions sont bonnes. La progression des surfaces a permis de faire progresser le potentiel export de 25 % en trois ans.
Au Chili, un coup de froid entraîne une révision à la baisse des chargements de bigarreaux précoces vendus en Europe à partir de la semaine 47. D’autres espèces fruitières sont touchées par le froid, de même qu’en Argentine et au Brésil où la récolte de pomme est en bonne partie perdue.
Le litchi par avion est dans les rayons. Toutes les origines de l’océan Indien sont précoces. Même  en Afrique du Sud où les premiers lots sont chargés cette semaine. Le branché de Maurice occupe déjà le créneau du haut de gamme à 12 €. Madagascar est à 4 € de moins en vrac.
Apres plusieurs jours de pluie, l’offre de légumes de plein champ du Maroc est un peu moins abondante. Cela concerne surtout les haricots dont la tenue est plus fragile.
Les premiers lots de courgette ont été vendus. La pleine saison ne doit démarrer entre le 15 et le 20 novembre.
En tomate ronde, les prix obtenus à l’import doivent être d’au moins 0,85 € pour éviter la taxe. C’est plus que le prix du marché. Les camions doivent dont avoir pour “lot dominant” des tomates à prix moyen supérieur. La tomate cerise est en pleine saison autour de 2,80 € le kilo. La saison de Cœur de bœuf a aussi débuté sur les chapeaux de roue. Le prix moyen est assez bas, de l’ordre de 1 €. Comme pour la plupart des variétés, la production locale a été plus tardive cette année. La demande a donc tardé à passer sur le produit d’import.

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