Pomme club

Quatre axes de progrès ambitieux pour Pink Lady en 2020

L’association Pink Lady Europe travaille à « une plate-forme de progrès » en quatre axes : les producteurs, pour continuer sur la juste rémunération des producteurs, l’environnement, le développement économique et social, et le partage et la confiance avec les consommateurs. Ces quatre axes seront présentés en assemblée générale début décembre pour validation finale. Sur l’axe environnemental, parmi les nombreux projets, notons la mise en place d’une plate-forme de certification qui recense les labels et bonnes pratiques (biodiversité, haies…). « Tous nos producteurs sont déjà GlobalGap. Chaque pays va monter en puissance sur ses propres certifications et Pink Lady va accompagner les producteurs. Par exemple en France, nous sommes sur Vergers écoresponsables et de plus en plus HVE », souligne Julia Savin, chargée de communication. En 2020, le projet Zéro plastique est en phase de test (industriel et consommateurs) pour trois solutions : deux barquettes en carton recyclable et une barquette avec un film « home-compost ». L’étape suivante sera de supprimer le sticker et l’étiquette pour atteindre réellement le zéro plastique.

Concernant le développement économique et social, Pink Lady veut renforcer le côté terroir. Selon une étude qu’elle a commencée, la pomme rose représente un véritable réservoir d’emplois, permet 5 % de croissance des vergers chaque année et elle permet de maintenir l’équilibre des bassins de production. Pour montrer aux consommateurs ce côté local, les pommes seront stickées selon le drapeau du pays de production (France, Italie ou Espagne). « Le local est un vrai enjeu, il est donc important de trouver la bonne pédagogie à mettre en place. » De là à envisager dans le futur un sticker indiquant même la région de production ?

Enfin, pour le quatrième axe, Pink Lady renouvelle sa présence au SIA, le Pink Lady Day, l’opération Adopte un arbre, et sera présent à l’événement Rungis au Grand Palais à Paris les 16 et 17 novembre. « Nous réfléchissons aussi à « rendre » la traçabilité au consommateur. Cela passera sûrement par un système de blockchain. »