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Rhône
Sicoly  prévoit des volumes en hausse pour la framboise en 2018

La coopérative Sicoly installée dans les Monts du lyonnais prévoit une hausse des volumes en fruits rouges frais, notamment en framboises.

© Sicoly - Christophe Grandjon

Le groupe coopératif Sicoly-Sicodis manquait de volumes en framboises et en fraises fraîches pour satisfaire sa clientèle professionnelle de la pâtisserie, de la restauration, des glaciers… « Nous avons régulièrement un déficit en production de framboises fraîches pour satisfaire notre clientèle. Nous prévoyons, pour cette année, une hausse importante de nos volumes en framboises fraîches : environ 30 t. En 2017, le volume était de 200 t. La totalité de notre production tous fruits confondus (fruits à pépins et à noyau, petits fruits) est de 9 000 t en 2017 », souligne Jean-Bernard Cherblanc, directeur de l’activité fruits frais à Sicoly.

Le groupe coopératif se positionne comme l’un des principaux acteurs français dans la production de fruits frais et comme un fournisseur important dans la filière. Il compte 168 producteurs. Quelles sont les raisons de cette hausse prévisionnelle en volume de framboises fraîches ? « Nous sommes sur une dynamique de plantation en framboises », note Jean-Bernard Cherblanc. Cette dynamique, soutenue par la coopérative, s’explique par le changement de mentalités et de stratégie de nombre de producteurs de fruits qui souhaitent cultiver les fruits rouges sous serre ou hors-sol. La culture plein champ des fruits rouges n’est plus jugée intéressante, notamment parce qu’elle comporte des risques liés au gel fréquent par les jeunes producteurs. « Un grand nombre de producteurs de fruits pratique la polyculture-élevage. Ils ont choisi de se diversifier pour s’orienter vers la culture des fruits rouges sous serre ou hors-sol. Nous avons un groupe de cinq jeunes producteurs qui se motivent et pratiquent l’entraide. Ce groupe va augmenter son potentiel de production de framboises. À la coopérative, nous avons modernisé notre atelier fruits pour faire face à ces nouveaux volumes », conclut Jean-Bernard Cherblanc.

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