Aller au contenu principal

Attentes sociétales
Un intérêt croissant pour la HVE

On entend de plus de plus parler de la Haute Valeur Environnementale (HVE) dans la filière fruits et légumes, une certification publique et un moyen d’unifier toutes les démarches et logos selon plusieurs opérateurs.

En mai dernier, cinq entreprises de Demain la Terre ont été certifiées HVE.
© Demain La Terre

L’Alliance Perlim-Meylim nous annonçait en novembre avoir obtenu la certification HVE (celle donc de niveau 3, la plus haute des certifications environnementales reconnues par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation), l’AOPn Fraise annonçait en décembre s’engager dans la démarche pour l’obtenir (lire ici)… La filière fruits et légumes prend à bras le corps cette certification   rencontrée jusque-là plutôt en viticulture. « C’est un engagement fort de notre plan de filière, derrière les Siqo, rappelle Olivier de Carné, directeur Accords et Stratégie d’Interfel. Le plan filière des fruits et légumes prévoit en effet « à 5 ans, 50 % des fruits et légumes en valeur engagés dans une certification environnementale » qu’elle soit de niveau 1, 2 ou 3*. « L’avantage de la HVE, comme des Siqo, c’est qu’ils sont reconnus officiellement », rappelle-t-il « sans pour autant remettre en cause les démarches privées ».

Interfel étudie la possibilité de créer des observatoires HVE et Siqo. Le but : pouvoir faire un état des lieux de tous les projets de certification.

Comment atteindre cet objectif de 50 % à 5 ans ? En passant notamment par les différentes organisations collectives qui travaillent sur le terrain : AOPn par exemple. Il existe d’ailleurs des équivalences avec certaines démarches existantes comme les Vergers Ecoresponsables dont l’équivalence avec le niveau 2 de la certification environnementale a été reconnu dès 2013, ou encore Demain la Terre qui elle, a vu cinq de ces entreprises reconnues collectivement HVE (niveau 3) en mai dernier (lire ici)

« Le principal travail se trouve au niveau de la gestion collective pour la formalisation de procédures et de suivi d’indicateurs selon les méthodes imposées par HVE », explique Marc de Nale, directeur de Demain la Terre. Pour une organisation comme Demain la Terre, une telle certification permet de « mettre davantage en évidence une partie du volet environnemental de la démarche Demain la Terre en se raccrochant à un dispositif public ».

Autre intérêt selon Marc De Nale : « Anticiper la demande de la distribution, tous canaux confondus, sur cette certification ». Pour le moment en effet, les entreprises certifiées HVE (un peu moins d’une quinzaine selon nos calculs en fruits et légumes frais) communiquent essentiellement sur cette certification en BtoB. Néanmoins la grande distribution commence à communiquer auprès des consommateurs sur les produits pouvant justifier de la certification HVE. E.Leclerc ou Franprix l’ont fait dans le courant du 2e semestre 2018 par exemple, même si c’était essentiellement pour les vins.

A noter que des opérateurs fruits et légumes figurent parmi les membres fondateurs de  l'Association nationale de développement de la HVE : L'Association Nationale Pommes Poires (ANPP), la Fédération des maraîchers Nantais, les AOP Pêches & abricots de France, Tomates & Concombres et la coopérative Unicoque. Lire à ce propos l'article de notre confrère Réussir Vigne

* La certification environnementale du ministère comprend 3 niveaux : 1, 2 et 3.
Le 3e correspond à la HVE.

 

Les plus lus

Les chaufferettes Wiesel commercialisées par Filpack permettent un gain de température à l'allumage supérieur à celui des bougies.
Chaufferettes contre le gel en verger : un intérêt sur les petites parcelles très gélives

Le risque de gel fait son retour sur cette deuxième quinzaine d'avril. Plusieurs entreprises proposent des convecteurs à…

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

Fraises hors sol cultivées en France
Fraise française : un bon début pour la commercialisation... à poursuivre

En retard par rapport à l’an dernier, la saison de la fraise française a bien commencé d’autant que la fraise espagnole est…

verger abricot Drôme - Emmanuel Sapet
En Ardèche, de fortes pertes dans les vergers d'abricotiers sont à déplorer

Des chutes physiologiques importantes de fleurs sont à déplorer dans des vergers d'abricotiers d'Ardèche, de la Drôme et de l'…

Prix des fraises françaises : il n'est « pas lié aux faibles quantités espagnoles », revendique l’AOPn

Les fraises espagnoles sont pour le moment quasi absentes de nos étals français. Pourtant, ce n’est pas cette absence ou cette…

PNR BARONNIES PROVENCALES
L’IGP Abricot des Baronnies sur la rampe de lancement

L’abricot des Baronnies, qui attendait ce printemps la toute dernière validation de son IGP, est d’ores-et-déjà en ordre de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes