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Europe
La distribution bio spécialisée fait front face à la montée de la GMS

Une étude Ecozept pour Natexbio montre qu’en Europe, le circuit traditionnel doit faire face à la concurrence accrue de la GMS.

© Colruyt

Natexbio (Fédération des entreprises de transformation et de distribution de produits bio) a demandé une étude au cabinet Ecozept sur la distribution bio spécialisée en Allemagne, Belgique et Italie. Si les marchés bio progressent dans tous les pays (+22 % en Italie, +16 % en France, +18 % en Belgique, et même +9 % en Allemagne, marché pourtant mature), la distribution spécialisée vient de passer deux années difficiles : ralentissement outre-Rhin à partir de fin 2016 et de fin 2017 en Italie, ralentissement en France au début 2018, recul à périmètre constant en Belgique. Une raison à la situation : « Le bio est devenu une pièce maîtresse dans les stratégies des grandes enseignes de distribution », précise Burkhard Schaer, codirecteur d’Ecozept.

Face à cela, la distribution spécialisée souffre d’un profil trop proche de la GMS (Allemagne), de filière incomplète et de vétusté des magasins (Belgique) ou d’un secteur atomisé et fermé (Italie). Cependant, elle ne reste pas les bras ballants. « Le ralentissement enregistré par la distribution spécialisée n’est qu’un mouvement passager de restructuration, note Burkhard Schaer. En Allemagne, la croissance est repartie grâce à un repositionnement de l’offre, un travail sur l’origine régionale et un début de communication. En Belgique, on note de nouveaux concepts urbains vus comme lieux de vie. Enfin, en Italie, on assiste à une vague d’investissements pour moderniser les magasins et un référencement plus ouvert des produits. »

La capacité à renouer avec les valeurs fondatrices du bio (local, social) tout en innovant et en se professionnalisant (communication, usage du big data…) sera indispensable pour le magasin de demain. « D’autant que le champ des possibles est immense : au niveau européen, la part de marché du bio oscille entre 3 et 10 % seulement », conclut Burkhard Schaer.

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