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IGP et AOP doivent évoluer pour répondre aux attentes

Les Assises de l’Origine ont fait le point, le 5 juin, sur les nouveaux enjeux des AOP et IGP et les différents moyens de les protéger.

La 21e édition des Assises de l’Origine qui se sont déroulées le 5 juin au Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux avaient pour thème : “IGP/AOP, véritables outils de protection des producteurs et des consommateurs”.
© Pierre Frei_Assises de l Origine

Pour leur 21e édition, les Assises de l’Origine, le 5 juin, au Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux, avaient pour thème : “IGP/AOP, véritables outils de protection des producteurs et des consommateurs”. Si on y a bien parlé consommateurs et producteurs, la plupart des interventions ont tourné sur les différentes usurpations des indicateurs d'origine (IG), en France et à l’international et les moyens de les protéger (résumé dans FLD Mag de juin). Les débats de la table ronde ont aussi porté sur les nouveaux enjeux.

Les producteurs de la salle ont dénoncé « la multiplication des labels et logos privés qui jouent sur le local » (“origine France”, “produit en Aquitaine”…), notamment de la part « des enseignes de la GMS qui lancent leurs propres démarches sans y associer les IG ». « Oui le local est à la mode, reconnaît Marc Duret, directeur Partenariat PME et monde agricole à Carrefour. Mais Carrefour n’est pas sur un local opportuniste. Pour beaucoup de PME, Reflets de France, créé en 1996, a été un formidable tremplin, notamment pour les IG puisque notre ADN c’est le territoire. Votre force, c’est la qualité de vos cahiers des charges. Mais attention, car en notoriété spontanée, les consommateurs connaissent le bio et le Label Rouge mais pas les IGP et AOP. Il y a des choses à faire. Oui, vos cahiers des charges doivent évoluer, sur toutes les nouvelles attentes : environnement, durabilité, bien-être animal, valeurs sociétales… Enfin, je crois beaucoup à la blockchain. Je pense que c’est l’outil qui séparera les bons des mauvais. En développant cette traçabilité, vous, les représentants des IG, serez plus à l’aise à la commercialisation ».

En fin de session, Claude Vermot-Desroches, président d’Origine France et d’OriGIn Monde, a appelé à « une accession des IG aux financements du développement rural », à « des mesures de simplification quand une IG veut évoluer », et à « des moyens de communication plus forts ». « Soyez plus acteurs, plus promoteurs !, a-t-il conclu. Les IG c’est le bon modèle agricole qui a le vent en poupe. »

Lire aussi Protéger les IGP et AOP, mission impossible ?

« En notoriété spontanée, IGP et AOP ne sont pas connus. Seuls le bio et le Label Rouge le sont ».

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